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THÈSE Estimation, validation et identification des modèles ARMA ...

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Chapitre 1. Introduction 11<br />

1.1.1 <strong>Estimation</strong> <strong>des</strong> paramètres<br />

Pour l’estimation <strong>des</strong> paramètres, nous utiliserons la méthode du quasi-maximum<br />

de vraisemblance, qui est la méthode du maximum de vraisemblance gaussien lorsque<br />

l’hypothèse de bruit blanc gaussien est relâchée. Nous présentons l’estimation du modèle<br />

<strong>ARMA</strong>(p0,q0) structurel d-multivarié (1.1) dans lequel Xt = (X1 t,...,Xd t) ′ est un<br />

processus vectoriel stationnaire au second ordre, à valeurs réelles. Le terme d’erreur<br />

ǫt = (ǫ1 t,··· ,ǫd t) ′ est une suite de variables aléatoires centrées, non corrélées, avec<br />

une matrice de covariance non singulière Σ. Les paramètres sont les coefficients <strong>des</strong><br />

matrices carrées d’ordre d suivantes : Ai, i ∈ {1,...,p0}, Bj, j ∈ {1,...,q0} <strong>et</strong> Σ.<br />

Avant de détailler la procédure d’estimation <strong>et</strong> ses propriétés, nous étudions quelles<br />

conditions imposer aux matrices Ai, Bj <strong>et</strong> Σ afin d’assurer l’identifibialité du modèle,<br />

c’est-à-dire l’unicité <strong>des</strong> (p0+q0+3)d 2 paramètres du modèle. Nous supposons que ces<br />

matrices sont paramétrées suivant le vecteur <strong>des</strong> vraies valeurs <strong>des</strong> paramètres noté ϑ0.<br />

Nous notons A0i = Ai(ϑ0), i ∈ {1,...,p0}, Bj = Bj(ϑ0), j ∈ {1,...,q0} <strong>et</strong> Σ0 = Σ(ϑ0),<br />

où ϑ0 appartient à l’espace compact <strong>des</strong> paramètres Θ ⊂ R k0 , <strong>et</strong> k0 est le nombre de<br />

paramètres inconnus qui est inférieur à (p0+q0+3)d 2 . Pour tout ϑ ∈ Θ, nous supposons<br />

aussi que les applications ϑ ↦→ Ai(ϑ) i = 0,...,p0, ϑ ↦→ Bj(ϑ) j = 0,...,q0 <strong>et</strong> ϑ ↦→ Σ(ϑ)<br />

adm<strong>et</strong>tent <strong>des</strong> dérivées continues d’ordre 3.<br />

Conditions d’identifiabilité<br />

Pour la suite, nous notons Ai(ϑ), Bj(ϑ) <strong>et</strong> Σ(ϑ) par Ai, Bj <strong>et</strong> Σ. Soit les poly-<br />

nômes Aϑ(z) = A0 − p0<br />

i=1 Aiz i <strong>et</strong> Bϑ(z) = B0 − q0<br />

i=1 Biz i . Dans le cadre de <strong>modèles</strong><br />

V<strong>ARMA</strong>(p0,q0) structurels, l’hypothèse H1 qui assure que les polynômes Aϑ0(z) <strong>et</strong><br />

Bϑ0(z) n’ont pas de racine commune, ne suffit pas à garantir l’identifiabilité du paramètre,<br />

c’est-à-dire à garantir que seule la valeur ϑ = ϑ0 satisfasse Aϑ(L)Xt = Bϑ(L)ǫt.<br />

On suppose donc que<br />

H2 : pour tout ϑ ∈ Θ tel que ϑ = ϑ0, soit les fonctions de transfert<br />

ou<br />

A −1 −1<br />

0 B0B<br />

ϑ (z)Aϑ(z) = A −1<br />

00<br />

B00B −1<br />

ϑ0 (z)Aϑ0(z) pour un z ∈ C<br />

A −1<br />

0 B0ΣB ′ 0A−1′ 0 = A −1<br />

00B00Σ0B ′ 00A−1′ 00 .<br />

C<strong>et</strong>te condition équivaut à l’existence d’un opérateur U(L) tel que<br />

Aϑ(L) = U(L)Aϑ0(L), A0 = U(1)A00, Bϑ(L) = U(L)Bϑ0(L) <strong>et</strong> B0 = U(1)B00.<br />

On dit que U(L) est unimodulaire si d<strong>et</strong>{U(L)} est une constante non nulle. Lorsque les<br />

seuls facteurs communs à deux polynômesP(L) <strong>et</strong>Q(L) sont unimodulaires, c’est-à-dire

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