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THÈSE Estimation, validation et identification des modèles ARMA ...

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Chapitre 1. Introduction 13<br />

Propriétés asymptotiques de l’estimateur du QML/LS<br />

Afin d’établir la convergence forte de l’estimateur du QML, il est utile d’approximer<br />

la suite (˜<strong>et</strong>(ϑ)) par une suite stationnaire ergodique. C’est ainsi que nous faisons<br />

l’hypothèse d’ergodicité suivante<br />

H3 : Le processus (ǫt) est stationnaire <strong>et</strong> ergodique.<br />

Nous pouvons maintenant énoncer le théorème de convergence forte suivant.<br />

Théorème 1.1. (Convergence forte) Sous les hypothèses H1, H2 <strong>et</strong> H3, soit (Xt)<br />

une solution causale ou non anticipative de l’équation (1.1) <strong>et</strong> soit ( ˆ ϑn) une suite d’estimateurs<br />

du QML. Alors, nous avons presque sûrement ˆ ϑn → ϑ0 quand n → ∞.<br />

Ainsi comme dans le cas où le processus <strong>des</strong> innovations est un bruit blanc fort,<br />

nous obtenons la consistance forte de l’estimateur ˆ ϑn dans le cas faible.<br />

Nous montrons ce théorème en appliquant le théorème 1.12 6 , les conditions<br />

d’identifiabilité <strong>et</strong> l’inégalité élémentaire Tr(A −1 B) − logd<strong>et</strong>(A −1 B) ≥ Tr(A −1 A) −<br />

logd<strong>et</strong>(A −1 A) = d pour toute matrice symétrique semi-définie positive de taille d×d.<br />

L’ergodicité ne suffit pas pour obtenir un théorème central limite (noté TCL dans<br />

la suite). Pour la normalité asymptotique du QMLE, nous avons donc besoin <strong>des</strong> hypothèses<br />

supplémentaires. Il est d’abord nécessaire de supposer que le paramètre ϑ0 n’est<br />

pas situé sur le bord de l’espace compact <strong>des</strong> paramètres Θ.<br />

H4 : Nous avons ϑ0 ∈ ◦<br />

Θ, où ◦<br />

Θ est l’intérieur de Θ.<br />

Nous introduisons les coefficients de mélange fort d’un processus vectoriel X = (Xt)<br />

définis par<br />

αX (h) = sup<br />

A∈σ(Xu,≤t),B∈σ(Xu,≥t+h)<br />

|P (A∩B)−P(A)P(B)|.<br />

On dit que X est fortement mélangeant si αX (h) → 0 quand h → ∞. Nous considérons<br />

l’hypothèse suivante qui nous perm<strong>et</strong> de contrôler la dépendance dans le temps du<br />

processus (ǫt).<br />

H5 : Il existe un réel ν > 0 tel que Eǫt 4+2ν < ∞ <strong>et</strong> les coefficients de<br />

mélange du processus (ǫt) vérifient ∞<br />

k=0<br />

{αǫ(k)} ν<br />

2+ν < ∞.<br />

Notons que d’après l’hypothèse H1 <strong>et</strong> l’équation (1.1), le processus (Xt) peut s’écrire<br />

comme une combinaison linéaire de ǫt,ǫt−1,..., ce qui implique, d’après H5 que le processus<br />

(Xt) est mélangeant. C<strong>et</strong>te hypothèse H5 est donc plus faible que l’hypothèse de<br />

bruit blanc fort de point de vue de la dépendance. D’autre part, nous faisons l’hypothèse<br />

d’existence de moments d’ordre 4 + (supérieur à quatre), c’est-à-dire Eǫt 4+2ν < ∞<br />

6. Théorème ergodique, voir annexe.

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