You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
«Je grimpe sur <strong>le</strong> tracteur. C’est <strong>le</strong> seul endroit sans danger.<br />
-Pourquoi ? Beug<strong>le</strong> Gonzague.<br />
-Il a des pneus en caoutchouc… »<br />
Et <strong>le</strong>s voilà tous trois allongés sur <strong>le</strong> vieux tracteur comme des gosses<br />
qui vont jouer à ‘Old MacDonald had a farm…Hi…Ha …Hi…’<br />
*<br />
170<br />
Vingt minutes plus tard, des phares paraissent à l’horizon. La<br />
Landcruiser est de retour. L’orage est tout aussi agressif. Marc et Bill<br />
rentrent en courrant dans la maison et n’y trouvent pas <strong>le</strong>urs invités. Ils<br />
attendent que l’orage faiblisse un peu pour examiner <strong>le</strong>s a<strong>le</strong>ntours.<br />
Bill a pris un parapluie et va inspecter l’éolienne que la foudre a<br />
démantelé.<br />
« My God ! What happened here ? Dit-il en <strong>le</strong>vant <strong>le</strong>s yeux sur la<br />
tourel<strong>le</strong> détruite. »<br />
Puis il scrute la vigne tota<strong>le</strong>ment saccagée par la grê<strong>le</strong>. C’est à ce<br />
moment qu’il surprend la forme courbée et tremblante de froid et de peur<br />
de Raphaël.<br />
« Raphaël ! S’exclame-t-il. What are you doing here ? Raphael ! Can<br />
you hear me ? My God, what happened to you?”<br />
Il se rend compte que l’ado<strong>le</strong>scent est pétrifié et <strong>le</strong> prend délicatement<br />
dans ses bras après avoir posé <strong>le</strong> parapluie. Il s’encourt à travers la pluie<br />
vers <strong>le</strong> stoep.<br />
« Marc ! Appel<strong>le</strong>-t-il. I found him crouched at the back. No good at all !<br />
The lightning must have scared him like hell! I wonder where the others<br />
are hiding?<br />
- Raphaël ! Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Mais tu saignes ?<br />
-Ce n’est rien, bégaie <strong>le</strong> garçon. Je suis tombé … »<br />
Bill <strong>le</strong> dépose sur <strong>le</strong> canapé du salon et va chercher une couverture puis<br />
la trousse de première urgence. Il nettoie la plaie puis pose un bandage.<br />
« Et tu as des b<strong>le</strong>us partout ! S’exclame Marc.<br />
-C’est la grê<strong>le</strong>, tonton. Ca tombait partout. J’ai eu peur de la foudre.<br />
-On va te réchauffer avec une tasse de soupe. Donne-moi deux minutes<br />
pour te la préparer.<br />
-Ca va tonton. Merci…marmonne-t-il, réconforté par la présence de son<br />
onc<strong>le</strong>. »<br />
Puis se tournant vers Bill, il lui murmure :<br />
« Don’t <strong>le</strong>ave me here with the others anymore, p<strong>le</strong>ase!”<br />
Bill <strong>le</strong> regarde de travers et fronce <strong>le</strong> sourcil.