Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
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--la cytotoxicité cellulaire dépendante <strong>de</strong>s anticorps. Elle est médiée par<br />
différentes cellules (monocytes, macrophages, polynucléaires, cellules NK) capables<br />
<strong>de</strong> fixer la portion Fc du rituximab, puis <strong>de</strong> lyser ou <strong>de</strong> phagocyter la cellule<br />
porteuse du complexe CD20-rituximab. C<strong>et</strong>te fixation s’effectue sur <strong>de</strong>s récepteurs<br />
<strong>de</strong>s fragments FcG dont il existe 3 formes ;<br />
--la cytotoxicité dépendante du complément. Elle entraine une lyse cellulaire<br />
par une activation du complément via la portion Fc du rituximab. L’activation du<br />
complément pourrait expliquer certains eff<strong>et</strong>s indésirables dont le relargage<br />
cytokinique observé parfois lors <strong>de</strong> la 1 ère perfusion surtout si le débit est trop<br />
rapi<strong>de</strong> ;<br />
--l’apoptose. Dans certains modèles cellulaires, le rituximab est capable<br />
d’induire l’apoptose par la voie mitochondriale via l’activation <strong>de</strong> la caspase 3.<br />
Toutefois, l’impact exact <strong>de</strong> ce mécanisme est discuté.<br />
Un autre mécanisme interviendrait<br />
pour expliquer l’efficacité parfois<br />
extrêmement rapi<strong>de</strong> du rituximab dans les anémies <strong>et</strong> thrombopénies autoimmunes,<br />
analogue à celui <strong>de</strong>s Ig IV : la fixation non spécifique via le Fc sur les<br />
cellules effectrices.<br />
Il résulte <strong>de</strong> ces différents mo<strong>de</strong>s d’action, que certains facteurs peuvent<br />
théoriquement influencer l’efficacité du rituximab : polymorphisme <strong>et</strong> répartition<br />
<strong>de</strong>s récepteurs Fcγ, présence <strong>de</strong> déficits congénitaux ou acquis en complément.<br />
Ainsi, dans le cas du lupus, il a été démontré récemment que la déplétion B obtenue<br />
sous rituximab dépend du polymorphisme <strong>de</strong>s récepteurs Fcγ RIIIa. La déplétion B<br />
dépend également du taux sérique <strong>de</strong> rituximab ; l’apparition d’anticorps<br />
antichimériques humains pourrait diminuer l’efficacité <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier [213].<br />
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