testing - International Labour Organization
testing - International Labour Organization
testing - International Labour Organization
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
5.2. Le taux de chômage comme indicateur des difficultés d'accès à l'emploi<br />
Après avoir détaillé les niveaux de formation atteints par les jeunes actifs, il s'agit maintenant<br />
de vérifier si tous intègrent le marché du travail dans les mêmes conditions, ou si des écarts se<br />
manifestent en fonction de leur sexe ou de leur « origine ».<br />
Les données rassemblées dans le Tableau 12 sont extraites de l'Enquête Emploi réalisée<br />
annuellement par l'INSEE. Elles permettent de comparer à trois dates différentes et pour des<br />
niveaux de formation identiques, les taux de chômage des jeunes hommes et femmes ayant<br />
fini leurs études depuis une à quatre années.<br />
Quelle que soit la date d'observation et le sexe, le taux de chômage est d'autant moins fort que<br />
le niveau de formation est élevé. Environ la moitié des jeunes gens sans diplôme se retrouvent<br />
ainsi au chômage au début de leur vie active, contre 10 à 15 %, selon les années, de ceux qui<br />
ont poursuivi leurs études au delà du baccalauréat.<br />
Tableau 12<br />
Taux de chômage (1) des jeunes actifs (2) suivant leur sexe<br />
et leur niveau de formation (en %, France métropolitaine)<br />
Niveau de formation<br />
1995 2000 2005<br />
Ho. Fe. Ho. Fe. Ho. Fe.<br />
Brevet et sans diplôme 42.7 59.4 46.9 54.7 44.4 49.2<br />
CAP/BEP et équivalent 23.9 35.4 21.6 32.9 23.7 33.7<br />
Bac et équivalent 14.9 27.1 12.1 20.4 15.1 19.5<br />
Supérieur au baccalauréat 15.2 15.4 8.9 11.6 11.5 10.3<br />
(1) au sens du Bureau <strong>International</strong> du Travail<br />
(2) actifs ayant fini leurs études depuis un à quatre ans<br />
Sources : INSEE, Enquêtes Emploi<br />
Il ressort aussi de ce tableau que les jeunes femmes ont une probabilité nettement plus forte<br />
d’être au chômage que les jeunes hommes de même niveau de formation, et ceci quel que soit<br />
ce niveau, à l’exception notable des niveaux de l’enseignement supérieur, où les écarts de<br />
chômage entre jeunes femmes et jeunes hommes disparaissent.<br />
Le Tableau 13 ci-après procède encore à des comparaisons de taux de chômage, mais en<br />
prenant cette fois-ci en compte « l'origine » des parents. Les données proviennent à nouveau<br />
des "générations 92" et "98" étudiées par le CEREQ. Les taux de chômage de chacune de ces<br />
deux générations ont été mesurés après trois et cinq ans de vie active, soit en 1995 et 1997<br />
pour la "génération 92", et en 2001 et 2003 pour la "génération 98".<br />
37