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testing - International Labour Organization

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candidats soient les plus fréquents : 47.1 %, comparé à 38.1 % à Lille et 39.6 % à Lyon. En<br />

effet, le Tableau 5 de la section 9.1 a montré que les tests débutant par un envoi de CV<br />

entraînent deux fois plus de refus que ceux où les deux candidat.e.s commencent par<br />

téléphoner à l'employeur.<br />

Au demeurant, en comparant les proportions de doubles refus enregistrées à modalité de<br />

contact initial identique, les résultats des trois bassins d’emploi convergent. Pour les tests<br />

ayant débuté par un appel téléphonique, la proportion de doubles refus est de 35.6 % à Lille,<br />

33.0 % à Lyon et 32.0 % à Nantes. Quant aux tests ayant débuté par un envoi ou un dépôt de<br />

CV, ils se concluent par un refus des deux candidats dans 73.1 % des cas à Lille, 65.9 % à<br />

Lyon et 70.2 % à Nantes.<br />

En fait, la seule différence notable entre les trois sites concerne la proportion de tests non<br />

poursuivis, qui est proche de 17 % pour Lille et Lyon, alors qu'elle ne représente que 2.4 %<br />

des tests réalisés à Nantes. Dans le cas de Lille et Lyon, ces tests non poursuivis<br />

correspondent : soit à des entrevues prévues en périphérie des deux agglomérations, et qui<br />

n'ont pu être effectuées en raison des déplacements qu'elles impliquaient ; soit à des<br />

évaluations pratiques des compétences. À Nantes, en revanche, la question des déplacements<br />

à l'intérieur de l'agglomération ne s'est pas posée avec la même acuité et n'a que rarement<br />

obligé à annuler des entrevues. En outre et surtout, les résultats présentés par la suite 71<br />

montreront que les différences de traitement dès le contact initial ont été plus fortes à Nantes<br />

que dans les autres villes, et que les tests où une évaluation pratique a été proposée aux deux<br />

candidats sont restés très rares.<br />

La même analyse peut être conduite sur les résultats enregistrés dans les trois agglomérations<br />

où ont candidaté des paires féminines, et qui sont présentés dans le Tableau 12 ci-dessous. Il<br />

apparaît tout d'abord que le contact initial avec l'employeur s’est fait moins fréquemment par<br />

un appel téléphonique que dans le cas des paires masculines : seulement 54.3 % des tests<br />

effectués à Marseille ont débuté par un appel (229 tests sur 422), et cette proportion est encore<br />

moins importante à Paris (202 / 407 = 49.6 %) et à Strasbourg (136 / 294 = 46.3 %).<br />

Environ la moitié des tests effectués dans ces trois villes ont donc débuté par un envoi ou un<br />

dépôt de CV. Cette modalité de contact initial débouchant très souvent sur des refus de la part<br />

de l'employeur, cela peut expliquer, comme précédemment pour Nantes, la forte proportion de<br />

cas où les deux candidates ont été refusées avant toute entrevue, qui comptent pour 50.7 %<br />

des tests réalisés à Marseille et 47.9 % à Paris.<br />

En revanche, il est a première vue surprenant que les deux candidates n'aient été refusées que<br />

dans 35.0 % des tests effectués à Strasbourg, alors que c'est précisément sur ce bassin<br />

d’emploi que les candidatures débutant par un envoi ou un dépôt de CV ont été les plus<br />

fréquentes. En fait, l'équipe en charge de réaliser les tests sur Strasbourg a appliqué des<br />

procédures de relance particulièrement insistantes auprès des employeurs. Pour les<br />

candidatures envoyées par CV, la procédure générale était d'attendre une réponse éventuelle<br />

de l'employeur sans effectuer de relance et de considérer, si aucune réponse n'arrivait au bout<br />

d'un mois, que l'employeur avait refusé les deux candidat.e.s — refus qualifié de passif.<br />

L’équipe strasbourgeoise est fréquemment allée au-delà, en relançant les employeurs jusqu’à<br />

obtenir d’eux une réponse explicite. Cette particularité du site de Strasbourg devra être prise<br />

71 Cf. Tableau 14, section 11.3.<br />

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