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testing - International Labour Organization

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Il est à noter :<br />

• que les écarts entre les jeunes gens d’« origine française » et d’« origine étrangère » sont<br />

particulièrement importants pour les niveaux de formation qui ne dépassent pas le<br />

baccalauréat, soit les profils correspondant aux tests de discrimination réalisés dans la<br />

présente enquête ;<br />

• que ces écarts seraient probablement plus importants si les jeunes de parents nés en Europe<br />

du Sud — dont le Tableau 13 a montré qu’ils présentaient des taux de chômage comparables à<br />

ceux des jeunes de parents nés en France — avaient été distingués des jeunes de parents nés<br />

au Maghreb ou en Afrique Noire, au lieu de constituer une seule et même catégorie de jeunes<br />

dont « l'un ou les deux parents sont né(s) à l'étranger ».<br />

5.3. « Origine » et taux de chômage des jeunes sur les six aires urbaines testées<br />

En tenant compte du lieu de naissance des parents, et éventuellement de leur nationalité, de<br />

grandes enquêtes nationales — enquête "Génération" du CEREQ, enquête "Emploi" de<br />

l’INSEE, enquête "Histoire familiale" de l’INED et l’INSEE — permettent donc de<br />

distinguer, parmi les personnes de nationalité française, celles qui sont communément dites<br />

« issues de l’immigration ». Mais les échantillons utilisés ne sont pas d'une taille suffisante<br />

pour pouvoir détailler l'analyse à l'échelle des six aires urbaines concernées par l'enquête.<br />

Seules des données extraites du Recensement général de la population vont permettre un<br />

exercice de comparaison, qui restera toutefois sommaire, entre les six aires urbaines où vont<br />

se dérouler les tests de discrimination. Ces tests mettant en scène des candidat.e.s qui sont<br />

tou.te.s de nationalité française et né.e.s en France bien qu’évoquant une « origine apparente<br />

étrangère », l'approche qui apparaît la plus satisfaisante consiste à croiser la nationalité des<br />

personnes à la date du recensement avec leur nationalité à la naissance. Ce qu'illustre le<br />

Tableau 15 ci-après, dans lequel figurent les jeunes actifs de 20-24 ans qui ont été recensés en<br />

1999 sur chacune des six aires urbaines concernées par les tests — le recensement rénové mis<br />

en place depuis 2004 ne permet pas encore de disposer de données similaires.<br />

Compte tenu de la faiblesse de certains effectifs à l’échelle locale, seulement quatre groupes<br />

de jeunes actifs ont été distingués :<br />

• les Français.es de naissance ;<br />

• les Français.es par acquisition dont la nationalité à la naissance renvoie à une « origine<br />

européenne » — il s'agit essentiellement des jeunes nés avec la nationalité espagnole,<br />

italienne ou portugaise ;<br />

• les Français.e.s par acquisition dont la nationalité à la naissance renvoie à une « origine<br />

extra-européenne » — il s'agit essentiellement des jeunes nés avec la nationalité d’un<br />

pays du Maghreb ou d’Afrique Noire ;<br />

• les étranger.e.s — toutes nationalités confondues.<br />

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