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testing - International Labour Organization

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7.3. Précisions apportées à l’analyse de chaque test en France<br />

Pour rappel, la méthodologie générale du Bureau <strong>International</strong> du Travail réclame que le<br />

déroulement de chaque test engagé permette de le classer dans un des trois grands types<br />

suivants :<br />

- les tests non valides, correspondant aux offres d’emploi qui n’ont pas été, ou n’ont pas<br />

pu être, correctement testées ;<br />

- les tests valides non utilisables, correspondant aux offres d’emploi qui ont donné lieu à<br />

un refus ou une non-réponse pour les deux testeurs à la première étape du recrutement,<br />

ou bien qui ont débouché sur un test qui n’a pas pu se poursuivre bien que les deux<br />

testeurs aient reçu une réponse positive à la première étape ;<br />

- les tests valides et utilisables, correspondant aux offres d’emploi ayant donné lieu à une<br />

réponse différenciée de l’employeur entre les deux testeurs à quelque étape que ce soit<br />

du recrutement — discrimination —, ou bien qui ont eu la même issue pour les deux<br />

testeurs, qu’elle soit positive ou négative, à la dernière étape — égalité de traitement.<br />

La méthodologie générale du Bureau <strong>International</strong> du Travail prévoit également que l’analyse<br />

des tests valides et utilisables permette de distinguer systématiquement entre ceux qui<br />

dénotent une discrimination à l’encontre du candidat minoritaire, ceux qui dénotent une<br />

discrimination à l’encontre du candidat majoritaire, et ceux qui manifestent une égalité de<br />

traitement entre les deux candidats. Ceci afin d’aboutir au calcul du taux de discrimination<br />

nette.<br />

Parmi les enquêtes nationales par tests de discrimination conduites sous l’égide du Bureau<br />

<strong>International</strong> du Travail, l’enquête menée en France en 2005-2006 est à ce jour la deuxième<br />

seulement, après celle conduite en Belgique en 1996-1997, à avoir testé chacune des trois<br />

principales modalités de prise initiale de contact d’un candidat avec un employeur : l’appel<br />

téléphonique, l’envoi d’un CV par courrier — postal ou électronique —, et la présentation<br />

physique sur le lieu de travail — avec en l’occurrence un CV à déposer.<br />

La réalisation pratique des tests en France a montré la diversité des réponses que pouvaient<br />

recevoir les candidats testeurs dès cette première étape, et donc la diversité des déroulements<br />

que pouvaient connaître les tests par la suite. Est alors apparue une réelle difficulté à faire<br />

correspondre cette diversité aux définitions et schémas de la méthodologie générale. Lorsque,<br />

par exemple, un employeur dit à l’un des testeurs qu’il le rappellera, et à l’autre de lui envoyer<br />

un CV par courrier, y a-t-il égalité ou bien différence de traitement ? Si différence de<br />

traitement il y a, en faveur de quel candidat ? Si égalité de traitement il y a, à quelle étape du<br />

recrutement le test accède-t-il ?<br />

Les règles finalement adoptées pour caractériser le résultat de chaque test, parce qu’elles se<br />

sont avérées applicables, sans exception, à l’ensemble des tests réalisés en France, vont<br />

complexifier mais préciser les schémas de la méthodologie générale en plusieurs points.<br />

Premièrement, certaines réponses recueillies après la prise initiale de contact ne semblent<br />

mériter d’être considérées ni comme un refus clair de la candidature, ni comme son accession<br />

certaine à l’étape suivante du recrutement, celle de l’entrevue avec l’employeur. Il s’agit des<br />

propositions :<br />

- « on vous rappellera »,<br />

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