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testing - International Labour Organization

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Le Tableau 16 ci-dessous propose un exercice de comparaison des taux de chômage entre les<br />

différents groupes de jeunes Français.es qui peuvent être distingués à partir du Recensement.<br />

Sur les différents sites qui vont être testés, les jeunes Français.es par acquisition « d'origine<br />

européenne » rencontrent des taux de chômage comparables à ceux des jeunes Français.es de<br />

naissance, pendant que les jeunes Français.es par acquisition « d'origine extra-européenne »<br />

subissent des taux de chômage qui sont en général presque deux fois plus élevés.<br />

Tableau 16<br />

Taux de chômage des actifs de 20-24 ans recensés en 1999 dans<br />

chacune des six aires urbaines, suivant leur nationalité à cette date et<br />

leur nationalité à la naissance (en %, sexes réunis)<br />

Nationalité Lille Lyon Marseille Nantes Paris Strasbourg<br />

Français.es de naissance 29 % 19 % 33 % 24 % 17 % 16 %<br />

Français.es par acquisition :<br />

- "d'origine européenne" (26 %) 20 % (31 %) 15 % (24 %)<br />

(46 %)<br />

- "d'origine extra-européenne" 42 % 37 % 58 %<br />

29 % 37 %<br />

Etranger.e.s 48 % 34 % 51 % (49 %) 28 % 34 %<br />

Ensemble 30 % 21 % 34 % 25 % 19 % 19 %<br />

Source : INSEE, données extraites du RP99, communiquées par l'INSEE spécialement pour cette étude<br />

Champ : actifs âgés de 20-24 ans<br />

N.B. : les pourcentages entre parenthèses ne sont pas pleinement fiables en raison de la faiblesse des effectifs<br />

concernés<br />

Ces premiers résultats sur les taux de chômage indiquent l’existence de discriminations à<br />

raison de « l’origine » dans les embauches en France. Selon toute hypothèse, si les Français.es<br />

de naissance « d’origine extra-européenne » évoqué.e.s plus haut pouvaient être distingué.e.s<br />

des autres Français.es de naissance, pour être regroupé.e.s avec les Français.es par acquisition<br />

« d'origine extra-européenne », les écarts constatés dans les taux de chômage seraient plus<br />

importants encore. L’effet des discriminations à l’embauche en raison de « l’origine » est<br />

certainement sous-estimé dans les chiffres du Tableau 16.<br />

Une hypothèse que vont conforter les résultats des tests.<br />

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