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Nuisances sonores aéroportuaires - Centre d'information et de ...

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du groupe WG-AEN. En eff<strong>et</strong>, la directive <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

recenser les zones calmes, en agglomération notamment,<br />

pour limiter l’augmentation du bruit dans ces zones. Mais<br />

elle ne donne qu’une définition assez sommaire <strong>de</strong> ces zones<br />

calmes (délimitation <strong>de</strong> la zone fixée par l’autorité<br />

compétente, valeur <strong>de</strong> l’indicateur <strong>de</strong> bruit approprié à ne<br />

pas dépasser fixée par l’État membre). Le groupe a donc<br />

pour mission <strong>de</strong> publier <strong>de</strong>s recommandations sur la façon <strong>de</strong><br />

les définir <strong>et</strong> <strong>de</strong> les évaluer.<br />

Le groupe est également impliqué dans une action, déjà<br />

programmée en 2004 mais qui n’a pas pu se faire pour <strong>de</strong>s<br />

raisons financières essentiellement, qui consiste à formuler<br />

<strong>de</strong>s indications pour évaluer la qualité <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong><br />

cartographie du bruit. C<strong>et</strong>te action sera menée en 2005 sur<br />

la base, notamment, d’un document que m<strong>et</strong> en place le<br />

ministère allemand en vue <strong>de</strong> la certification <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong><br />

prévision du bruit en Allemagne. Ce document <strong>de</strong>vrait être<br />

assez rapi<strong>de</strong>ment mis à disposition du groupe <strong>de</strong> travail, qui<br />

en tirera <strong>de</strong>s recommandations.<br />

Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> bonne pratique <strong>de</strong> la cartographie : présentation<br />

Ce gui<strong>de</strong> est un outil d’ai<strong>de</strong> pour les États Membres <strong>et</strong> les<br />

autorités compétentes en charge <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong>s cartes<br />

<strong>de</strong> bruit stratégiques. Ce document est à la disposition <strong>de</strong>s<br />

autorités <strong>et</strong> <strong>de</strong>s États membres. Il n’a, a priori, aucun<br />

caractère d’obligation. Ce document s’appliquera à la<br />

première série <strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> bruit stratégiques, avec pour<br />

horizon l’année 2007. Pour la <strong>de</strong>uxième série, il est prévu<br />

qu’une métho<strong>de</strong> commune soit mise à disposition <strong>de</strong>s États.<br />

Deux possibilités : soit le présent gui<strong>de</strong> sera adapté à c<strong>et</strong>te<br />

nouvelle métho<strong>de</strong>, soit un nouveau gui<strong>de</strong>, complémentaire<br />

<strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> commune, si elle est disponible à c<strong>et</strong>te date,<br />

sera réalisé.<br />

Dans toute entreprise d’élaboration d’un gui<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

recommandations, il est une question qui se pose<br />

constamment : quel niveau <strong>de</strong> détail faut-il adopter, à quel<br />

niveau <strong>de</strong> recommandation doit-on s’arrêter ? L’objectif <strong>de</strong><br />

faire d’un tel document un outil opérationnel reste<br />

essentiel, mais les particularités locales doivent aussi<br />

pouvoir être prises en compte. Il convient à la fois que les<br />

autorités chargées <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong>s cartes ne soient<br />

pas trop limitées, <strong>et</strong> que les recommandations soient<br />

suffisamment détaillées pour être applicables. Comme je le<br />

disais précé<strong>de</strong>mment, une première version publiée en<br />

décembre 2003 est disponible sur le site <strong>de</strong> la commission<br />

européenne, c’est un document public. Ce “premier j<strong>et</strong>” a<br />

été soumis durant l’année 2004 aux États membres <strong>et</strong> aux<br />

organismes ou collectivités, afin <strong>de</strong> récolter leurs réactions,<br />

leurs attentes, les carences éventuelles <strong>de</strong> ce document. À<br />

partir <strong>de</strong> ces informations, le document sera enrichi au cours<br />

<strong>de</strong> l’année 2005.<br />

Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> bonne pratique : le contenu<br />

Le contenu du gui<strong>de</strong> est basé sur une étu<strong>de</strong> financée par le<br />

gouvernement britannique <strong>et</strong> réalisée en 2002 <strong>et</strong> 2003 par<br />

un bureau d’étu<strong>de</strong> allemand. La première partie <strong>de</strong> ce<br />

travail avait consisté à enquêter, auprès <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

États membres <strong>et</strong> d’un certain nombre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s villes,<br />

afin <strong>de</strong> répertorier leurs attentes vis-à-vis <strong>de</strong> la mise en<br />

œuvre <strong>de</strong> la directive, leurs besoins en termes <strong>de</strong><br />

méthodologie <strong>et</strong> les difficultés pressenties. Dans une<br />

secon<strong>de</strong> partie, au vu <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te enquête, <strong>de</strong>s outils avaient<br />

été proposés afin <strong>de</strong> répondre aux attentes <strong>de</strong>s collectivités.<br />

Le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> bonne pratique suit le même principe : une<br />

première partie liste les points importants à prendre en<br />

compte <strong>et</strong> les suj<strong>et</strong>s difficiles à traiter i<strong>de</strong>ntifiés à l’issue du<br />

questionnaire, puis, <strong>de</strong>s solutions techniques sont proposées.<br />

Ce gui<strong>de</strong> porte sur un domaine très particulier <strong>de</strong> la<br />

réalisation <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> bruit stratégiques. Il tente <strong>de</strong><br />

répondre aux questions suivantes : Quelles sont les données<br />

nécessaires ? Comment se les procurer ? Que faire si l’on ne<br />

dispose pas <strong>de</strong> ces données ? Parmi les grands thèmes<br />

abordés, les différentes données d’entrée font l’obj<strong>et</strong> d’une<br />

vaste revue <strong>de</strong> détail. Les données <strong>de</strong> trafic, tout d’abord :<br />

elles incluent la vitesse, le débit, le type <strong>de</strong> véhicules, leur<br />

allure. Concernant la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s sites, il est précisé la<br />

démarche à suivre lorsqu’on ne dispose pas <strong>de</strong>s données<br />

topographiques, si l’on peut simplifier en prenant<br />

l’hypothèse d’un sol plat. Pour les hypothèses<br />

météorologiques : sont-elles nécessaires ? Si oui, comment<br />

obtenir <strong>de</strong>s valeurs détaillées ? En l’absence <strong>de</strong> données<br />

météo, comment prendre en compte ce paramètre ? Sont<br />

également abordés les aspects ayant trait au bâti : faut-il<br />

faire intervenir la hauteur du bâti ? Comment l’approximer si<br />

on ne connaît pas la hauteur du bâti ? Enfin, ce panorama<br />

<strong>de</strong>s données d’entrée se termine par les données <strong>de</strong><br />

population, élément très important, puisque les cartes <strong>de</strong><br />

bruit stratégiques doivent évaluer les populations exposées,<br />

mais données difficiles à obtenir <strong>de</strong> façon détaillée.<br />

Le gui<strong>de</strong> couvre ensuite le domaine <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s<br />

d’évaluation. Quelles sont les surfaces à cartographier ?<br />

Faut-il se limiter à la surface administrative, pour les<br />

gran<strong>de</strong>s agglomérations notamment ? Faut-il considérer<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s sources susceptibles d’impacter c<strong>et</strong>te<br />

surface administrative, auquel cas on peut être amenés à<br />

cartographier un peu plus que l’agglomération ? C<strong>et</strong>te partie<br />

traite également <strong>de</strong> la localisation <strong>de</strong>s points récepteurs.<br />

Les indicateurs préconisés par la directive n’étant pas ceux<br />

couramment utilisés en France pour les niveaux en faça<strong>de</strong>,<br />

la notion d’« indicateurs en champ libre » est explicitée <strong>et</strong><br />

<strong>de</strong>s indications sont données sur la façon <strong>de</strong> prendre en<br />

compte ces indicateurs. À signaler toutefois que les avis<br />

divergent sur l’interprétation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te définition, <strong>et</strong> que la<br />

mise en pratique <strong>de</strong> ces indicateurs en champ libre n’est pas<br />

simple.<br />

La partie du gui<strong>de</strong> consacrée aux outils propose un co<strong>de</strong><br />

d’évaluation <strong>de</strong>s outils basé sur trois paramètres : facilité<br />

d’utilisation, précision <strong>et</strong> coût. Ces trois critères perm<strong>et</strong>tent<br />

<strong>de</strong> choisir les outils en fonction <strong>de</strong>s moyens dont on dispose,<br />

<strong>de</strong> la précision recherchée <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’importance qu’on accor<strong>de</strong><br />

à la facilité d’utilisation. Tel outil est-il facile à m<strong>et</strong>tre en<br />

œuvre ? Lorsque <strong>de</strong>s données détaillées sont <strong>de</strong>mandées,<br />

est-ce difficile à m<strong>et</strong>tre en œuvre ? Exemple : sera qualifié<br />

<strong>de</strong> simple un outil qui se contenterait <strong>de</strong> recourir à <strong>de</strong>s<br />

valeurs par défaut. Il importe également d’estimer la<br />

précision : en eff<strong>et</strong>, plus les données utilisées sont précises,<br />

plus les résultats à afficher seront, eux aussi, précis. Bien<br />

souvent, plus les données utilisées seront détaillées, plus le<br />

coût sera élevé.<br />

Considérons l’exemple <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> comptage <strong>de</strong>s débits <strong>de</strong><br />

trafic. Différentes métho<strong>de</strong>s d’évaluation du trafic sont<br />

comparées, sous l’angle <strong>de</strong> leur complexité, <strong>de</strong> leur<br />

précision <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur coût. On pourra envisager un comptage<br />

distinguant chacune <strong>de</strong>s trois pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la directive (jour,<br />

soirée, nuit), afin notamment <strong>de</strong> pouvoir évaluer le L <strong>de</strong>n .<br />

L’estimation peut aussi consister à sélectionner <strong>de</strong>s routes<br />

type, à compter le trafic pour ces routes, puis à extrapoler à<br />

tous les types <strong>de</strong> routes <strong>de</strong> même typologie. On pourra<br />

préférer l’utilisation <strong>de</strong> valeurs statistiques élaborées par<br />

<strong>de</strong>s instances officielles à partir d’une observation du<br />

réseau, ou encore l’utilisation <strong>de</strong> valeurs statistiques non<br />

officielles mais ayant été déterminées par une autorité<br />

locale. Enfin, tout simplement, considérer <strong>de</strong>s valeurs par<br />

défaut en fonction <strong>de</strong> la typologie routière proposée dans le<br />

gui<strong>de</strong>. Par ailleurs, chaque État membre est libre <strong>de</strong><br />

proposer ses valeurs nationales.<br />

PAGE 112<br />

Actes <strong>de</strong>s 4 es Assises <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’environnement sonore — Avignon — 18, 19 <strong>et</strong> 20 janvier 2005

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