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LICENCE DE MATHÉMATIQUES FONDAMENTALES Calcul ...

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Théorème 4.2.3 Soit f : U −→ V et g : V −→ G deux applications telles que f(U) ⊂ V où U<br />

et V sont des ouverts d’espaces normés E, F et G est un espace normé.<br />

a) Si f est p fois différentiable en a ∈ U et si g est p fois différentiable en b = f(a) ∈ V , alors<br />

g ◦ f est p fois différentiable en a.<br />

b) Si f est de classe C p sur U et si g est de classe C p sur V , alors g ◦ f est de classe C p sur U.<br />

Démonstration. a) Procédons par récurrence sur p. Pour p = 1 le résultat est vrai. Supposons le<br />

résultat vrai à l’ordre p − 1. On a, dans un voisinage W de a<br />

D(g ◦ f)(x) = Dg(f(x) ◦ Df(x) = Φ(A(x), B(x))<br />

où A : U −→ L(F, G) et B : U −→ L(E, F ) sont définis par A(x) = (Dg ◦ f)(x), B(x) =<br />

Df(x) et<br />

Φ : L(F, G) × L(E, F ) −→ L(E, G)<br />

est définie par Φ(A, B) = A ◦ B. Or Dg et f sont p − 1 fois différentiables en a (utiliser la<br />

Proposition 4.2.1), donc il en est de même de A = Dg ◦ f, de B = Df (utiliser les Propriétés<br />

4.2.1 et 4.2.2) et de (A, B) (Proposition 4.2.2). Par ailleurs Φ est bilinéaire et continue car<br />

‖Φ(A, B)‖ ≤ ‖A‖‖B‖, elle est donc p−1 fois différentiable d’après la Proposition 4.1.2. L’hypothèse<br />

de récurrence nous permet de conclure que D(g◦f) = Φ◦(A, B) est p−1 fois différentiable<br />

en a donc g ◦ f est bien p fois différentiable en a (utiliser de nouveau les Propriétés 4.2.1 et 4.2.2).<br />

b) Même méthode que dans a).<br />

Théorème 4.2.4 Soient E et F des espaces de BANACH, alors l’application<br />

u ↦−→ I(u) = u −1<br />

de Isom(E, F ) dans Isom(F, E) est de classe C ∞ .<br />

Démonstration. On sait que Isom(E, F ) est ouvert dans L(E, F ), que I est de classe C 1 (chapitre<br />

2) et que pour tout h ∈ L(E, F ), on a DL(u)h = −u −1 ◦ h ◦ u −1 . Pour tout (v, w) ∈ L(F, E) ×<br />

L(F, E), et pour tout h ∈ L(E, F ), posons<br />

ψ(v, w)(h) = v ◦ h ◦ w.<br />

L’application Ψ(v, w) est linéaire de L(E, F ) dans L(F, E), de plus<br />

‖ψ(v, w)(h)‖ ≤ ‖v‖‖h‖‖w‖. (4.7)<br />

On a donc Ψ(v, w) ∈ L(L(E, F ) × L(F, E)). L’application Ψ est alors bilinéaire de L(F, E) ×<br />

L(F, E) dans L(L(E, F ) × L(F, E)), elle est de plus continue car<br />

‖ψ(v, w)‖ L(L(E,F )×L(F,E)) ≤ ‖v‖‖w‖<br />

d’après (4.7). Par ailleurs<br />

DI(u) = Ψ(I(u), I(u)).<br />

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