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UNICEF-Rap 185x255•Tome1.indd - Oxford Policy Management

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Etat des lieux, défis et perspectives de renforcement de la protection sociale en Côte d’IvoirePar exemple, il n’y a eu que 27 bénéficiaires de bourses d’études secondaires ou supérieures en2009-10, selon les informations reçues du Ministère d’Etat, Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi,des Affaires Sociales et de la Solidarité. En 2009, environ 500 femmes bénéficiaient de microcréditspour le financement d’activités génératrices de revenu (AGR) dans le cadre du Fonds National« Femmes et Développement », qui fait partie du volet économique du PN-OEV (MFFAS, 2008a).4.4 Les programmes à haute intensité de main d’œuvre (HIMO)et la promotion de l’emploiLes programmes de travaux publics à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) sont un desprincipaux instruments à la disposition des autorités publiques pour faire face aux taux élevésde chômage et ainsi accroître les revenus des plus pauvres. La Côte d’Ivoire a déjà une expérienceen la matière, bien que les programmes existants restent à petite échelle par rapport à l’ampleurdu chômage. Deux institutions nationales sont actuellement impliquées dans des programmes dece type, en partenariat avec les collectivités locales. Il s’agit de l’AGEPE, au Ministère d’Etat, Ministèrede l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité, et de l’Agence de Gestion Routière (AGEROUTE).4.4.1 Le programme HIMO de l’AGEPEL’AGEPE a mis en œuvre des projets à caractère HIMO à petite échelle depuis 2006. Sesprojets ont été financés par le Fonds de Soutien à l’Emploi par les Travaux d’Utilité Publique àHaute Intensité de Main d’œuvre (FSE-THIMO), crée en 1994 27 . Le Fonds s’adresse aux collectivitéslocales (communes, départements et districts) pour occuper les jeunes désœuvrés et les femmesdémunies à la réalisation des travaux d’utilité publique, essentiellement des travaux de salubritépublique et des travaux de construction, réhabilitation et entretien d’infrastructures publiques(MFPE et MEMEF, n.d.). Le Fonds est doté d’une cellule technique logé au sein du Ministèred’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité, qui reçoit les demandes definancement (provenant des collectivités locales), instruit les demandes conformément au manueld’exécution, transmet les dossiers après instruction à la Banque Nationale d’Investissement (BNI),qui gère le compte du Fonds et coordonne et supervise les interventions sur le terrain.Les travailleurs sont recrutés dans le cadre de « groupements » sur la base de conventions annuellespassées avec des superviseurs proposés par les communes pour les travaux de salubrité. Dans lecas des travaux d’infrastructure, ils sont recrutés par des entreprises conventionnées, qui reçoiventdes transferts du Fonds pour le paiement des salaires. Les travailleurs sont payés au niveau du SMIG,qui est de 36 607 FCFA pour 40 heures de travail hebdomadaire (niveau 2011) et les groupementssont encouragés à ouvrir des comptes d’épargne dans les banques ou institutionsde microfinanceafin de constituer un petit capital pour le lancement d’activités génératrices de revenus.Le Fonds n’est devenu opérationnel qu’en 2006, suite à l’octroi de sa première (et jusqu’à présentsa seule) allocation budgétaire de 4,95 milliards de FCFA par l’Etat. Compte tenu de ses ressourcestrès limitées, le Fonds a établi un plafond de 20 à 30 bénéficiaires par commune, selon la taillede sa population, ce qui montre l’échelle très réduite de ce programme. En fait, entre 2006 et 2009,le Fonds n’a embauché que 2 564 travailleurs dans 93 communes. En plus de la création de cesemplois temporaires, le projet a eu un impact environnemental positif en matière de salubrité dansles communes bénéficiaires. Depuis 2009, les activités du Fonds sont suspendues, en raison desperturbations au niveau des mairies pendant la crise politique de 2010-2011, ainsi que del’épuisement des ressources octroyées en 2006 : à peine 600 millions de FCFA restent dans lecompte du Fonds à la BNI.27 Décret n o 94-217 du 20 avril 1994.40

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