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UNICEF-Rap 185x255•Tome1.indd - Oxford Policy Management

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Etat des lieux, défis et perspectives de renforcement de la protection sociale en Côte d’IvoireLa prise en charge des victimes relève de la responsabilité du CNLTEE, avec l’appui des ONGet des PTF. Le rôle du CNLTEE est : i) d’apporter l’assistance médicale, psychosociale et alimentaireaux enfants victimes ; ii) de pourvoir, le cas échéant, à l’hébergement temporaire des enfants ;iii) de procéder à la recherche des familles et à la médiation familiale pour la réintégration desenfants ; iv) de procéder à la réintégration familiale effective des enfants ; et v) d’assurer le suivipost réintégration des enfants. Un manuel de prise en charge a été élaboré afin de fixer lesnormes nationales en la matière. Entre 2002 et 2009, le CNLTEE a apporté une assistanceet procédé à la réintégration de 319 enfants victimes. Plusieurs ONG 33 sont sollicitées parles services de police et le CNLTEE pour l’assistance aux enfants victimes. Elles ont participé àla prise en charge transitoire d’au moins 400 enfants victimes de traite ou de travail dangereux.Le CNLTEE a également pu mettre en place 38 familles d’accueil volontaires (avec l’appui du BIT).L’<strong>UNICEF</strong>, l’OIM et leurs partenaires appuient également des actions de réintégration. L’appuide l’<strong>UNICEF</strong> au programme de prévention, démobilisation et réintégration des enfants associésaux groupes armés a permis de prendre en charge 2813 enfants associés aux mouvementsarmés. Parmi eux, 1300 ont pu retourner à l’école formelle et les autres ont suivi une formationdans l’agropastoral ou le secteur informel urbain. (RCI 2011)En matière de réinsertion, l’appui des PTF aux structures publiques est également primordial.Les ONG jouent un rôle important en matière de recherche de familles et de médiation familialepour le retour des enfants, de formation alternative et d’insertion professionnelle. A titre d’exemple,l’action du BIT a permis, entre 2002 et 2009, d’apporter des services d’éducation scolaire et deformation professionnelle à 24 961 enfants vulnérables, travailleurs ou victimes de traite, dont 38%de filles. (RCI 2011)4.5.4 La prise en charge des enfants privés de protection parentaleQuelques services étatiques et non gouvernementaux s’adressent aux besoins de protectiondes enfants privés de protection parentale, mais les capacités d’intervention sont très limitées.A part les orphelins, ces enfants à haut risque incluent les enfants « confiés », les enfants de larue et les enfants dans les prisons. La Direction de la Protection Sociale (DPS) du Ministèrechargé des Affaires Sociales supervise directement huit pouponnières (dont quatre publiques),cinq orphelinats (dont deux publics) et deux villages d’enfants SOS (conventionnés). Les pouponnièresoffrent une prise en charge institutionnalisée pour enfants de 0 à 5 ans. Les cibles sont lesorphelins, les enfants abandonnés et les cas sociaux. Les orphelinats offrent une prise en chargeinstitutionnelle pour les enfants orphelins de 6 à 15 ans avec la possibilité de prendre en charge lesenfants et jeunes handicapés. Les deux orphelinats publics que compte le pays captent à euxseuls près de 15% du budget du Ministère chargé des Affaires Sociales (MFFAS, 2010g). En 2010,on comptait environ 400 enfants en pouponnières et orphelinats publics (Lida, 2010). Les enfantsissus de ces institutions peuvent être proposés en adoption lors des sessions du Comité dePlacement Familial. Outre les enfants placés dans les institutions d’accueil et d’hébergementd’enfants, d’autres catégories d’enfants sont privés de protection parentale. C’est le casnotamment des enfants de la rue, et des enfants en situation de placement ou de « confiage ».Au niveau des structures publiques, ce sont les Centres d’Education Spécialisée (CES) qui sont àmême, du moins dans leur mandat, de venir en aide à ces catégories d’enfants. Une vingtained’ONG sont aussi impliquées dans l’appui aux enfants de la rue à Abidjan et sont organisées enréseau. Dans la réalité, si l’intention est là, les moyens demeurent extrêmement limités, que ce soitpour venir en aide aux enfants de la rue ou pour identifier et prendre en charge des enfants« confiés » victimes de maltraitance au sein des familles. Qui plus est, l’offre d’hébergementtransitoire est très limitée et souffre d’un manque de cadre et de supervision.33 Parmi lesquelles on compte notamment le Bureau International Catholique pour l’Enfance (BICE), le Village Marie-Dominique, ASA, la DélégationFondation Akwaba, la Fondation Amigo Doumé, Enfance Meurtrie Sans Frontière, ANAED et CIP.49

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