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UNICEF-Rap 185x255•Tome1.indd - Oxford Policy Management

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Etat des lieux, défis et perspectives de renforcement de la protection sociale en Côte d’Ivoiregénéral formés à l’Institut National de Formation Sociale (MFFAS, 2008c). Le CNLVFE coordonnequant à lui un réseau de 14 bureaux d’écoute (8 à l’intérieur du pays et 6 à Abidjan) appuyés parles Centres Sociaux. En 2009-2011, ces bureaux ont accueilli plus de 6500 femmes et enfantsvictimes de violences (Tableau 4.3).Tableau 4.3 Activités du CNLVFE, 2000-20112000-2004 2005-2008 2009-2011Ecoute, entretien conseil, soutien psychologique 1 127 2 035 6 558Visites à domicile, enquêtes sociales 123 139 86Orientations assistées 115 122 191Appui à la prise en charge scolaire 10 7 13Source : Cellule de Coordination du CNLVFE.En ce qui concerne l’assistance médicale, une étude menée en 2007 a montré que, sur 58 ONGconcertées, seules 14 disposaient de structures capables d’apporter une réelle assistance médicaleaux victimes de VBG (MFFAS, 2008c).Au regard de l’assistance juridique et sécuritaire, des dispositions légales existent mais lesvictimes de violences ont très peu recours aux structures juridico-administratives, par méconnaissancemais aussi et surtout par craindre des implications sur leur vie future. Peu d’ONG nationalesproposent une assistance juridique aux victimes (12 sur 58 concertées en 2008). Les conseillersjuridiques peuvent appuyer les victimes qui le désirent pour l’obtention de certificats médicaux etle cas échéant, la saisie des structures juridiques. Certaines structures 32 proposent égalementune assistance sécuritaire lorsque l’intensité et la fréquence de la violence subie nécessite d’isolerla victime. Cette dernière est soit hébergée par l’ONG elle-même, soit référée à une famille oucentre d’accueil, ou à une structure spécialisée comme une pouponnière.Enfin, l’assistance socio-économique s’impose du fait que le dénuement socio-économique peuts’avérer à la fois comme la cause et la conséquence du mauvais traitement subi. La majoritédes ONG offrent aux victimes qui s’adressent à elles une aide matérielle ponctuelle. Plusieursstructures s’investissent également dans l’autonomisation des victimes par le soutien à la mise enœuvre par celles-ci d’AGR.D’une manière générale, les actions dans le domaine des VBG sont, dans une large mesure,menées par les ONG. Elles reposent ainsi plus sur de simples structures associatives (dont lesactions sont souvent circonstancielles) que sur un réel dispositif institutionnel. Cette multiplicitéd’expériences en matière d’approche et de stratégie de lutte contre les VBG est de natureà entraîner une dispersion des ressources. Dans le contexte de crise, la lutte contre les VBGs’est principalement développée comme une réponse humanitaire mettant l’accent sur la priseen charge des victimes. Des circuits locaux de référence ont été mis en place sous l’impulsiondes acteurs humanitaires avec parfois des ONG dans le rôle central. Du fait du manqued’implication des Centres Sociaux, ces circuits locaux échappent au contrôle direct de la DEPG,qui a pourtant, entre autres missions, de coordonner l’action de lutte contre les VBG. La faiblessedes capacités techniques et matérielles des intervenants constitue une autre limite à l’efficacitédes actions. Malgré ces diverses contraintes, quelques expériences prometteuses existent.L’Encadré 4.4 présente quelques-unes d’entre elles qui mériteraient d’être approfondies.32 Renaissance Santé de Yamoussoukro, OIS Afrique de Bouaké, ANAED de Korhogo, SILOE de Danané, ODAFEM et IDE-Afrique de Man.46

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