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Modélisation et simulation numérique de la génération de plasma ...

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4. Description <strong>et</strong> mise en oeuvre du coup<strong>la</strong>ge Aérodynamique - P<strong>la</strong>smaLa Figure 4.8 présente les profils <strong>de</strong> vitesse obtenus en diverses abscisses <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroi en comparaison<strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> Séraudie [62]. L’eff<strong>et</strong> p<strong>la</strong>sma modélisé aboutit à <strong>la</strong> création d’un ventionique maximal <strong>de</strong> 5,5 m/s juste après les électro<strong>de</strong>s. Le maximum <strong>de</strong> vitesse est obtenu entrey = 1 <strong>et</strong> 2 mm. Le vent ionique s’étale sur <strong>la</strong> zone d’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> force <strong>de</strong> 5 mm <strong>de</strong> hauteur.Le vent ionique maximal est obtenu à <strong>la</strong> même distance <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroi que dans le cas expérimentalcependant son niveau est <strong>la</strong>rgement surestimé. En fait ce niveau est le double que celui obtenuexpérimentalement (<strong>de</strong> 2,5 m/s 20 mm en aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> catho<strong>de</strong>). Entre les électro<strong>de</strong>s, le vent ioniqueest bien estimé en x = 3 cm. Cependant, l’accélération se maintenant après c<strong>et</strong>te abscisse,le vent calculé dépasse les mesures.Ces premiers résultats montrent ainsi qu’à l’ai<strong>de</strong> d’un modèle simple <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong>s déchargescouronnes, l’énergie injectée par l’intermédiaire du circuit électrique peut expliquer le vent ioniquepar le seul mécanisme d’apport <strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> mouvement par collision entre espèces chargées<strong>et</strong> neutres. En ce sens, ces calculs répon<strong>de</strong>nt positivement aux objectifs du modèle phénoménologique.Afin d’introduire les calculs aérodynamiques qui seront proposés selon <strong>la</strong> même logiquelors <strong>de</strong>s chapitres suivants, on présente maintenant l’action <strong>de</strong>s décharges sur un écoulement d<strong>et</strong>ype couche limite, même si l’on sait par avance que c<strong>et</strong>te action est surestimée dans le modèleprésent.Eff<strong>et</strong> sur un écoulement <strong>de</strong> couche limite Afin <strong>de</strong> tester le modèle phénoménologiquemais aussi ceux proposés dans les chapitres suivants, on souhaite simuler l’action <strong>de</strong>s couronnessur un écoulement <strong>de</strong> type couche limite sur p<strong>la</strong>que p<strong>la</strong>ne. Les expériences servant <strong>de</strong> base <strong>de</strong>données <strong>de</strong> comparaison présentées au chapitre 3 sont réalisées pour une vitesse d’air débitanteen entrée du dispositif <strong>de</strong> 5 m/s. Du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence du profil dans <strong>la</strong> veine expérimentale,Figure 3.1, <strong>la</strong> section sur <strong>la</strong>quelle se développe l’écoulement est diminuée, ce qui se traduit parune augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse perm<strong>et</strong>tant d’assurer <strong>la</strong> conservation du débit. On atteint alorsfinalement une vitesse externe <strong>de</strong> 6 m/s. La présence d’un vol<strong>et</strong> en aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> maqu<strong>et</strong>te perm<strong>et</strong><strong>de</strong> contrôler le gradient <strong>de</strong> pression, <strong>et</strong> en particulier d’obtenir un gradient <strong>de</strong> pression nul. Ceciperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> se rapprocher le plus près possible <strong>de</strong>s conditions d’écoulement sur p<strong>la</strong>que p<strong>la</strong>ne, facileà simuler <strong>numérique</strong>ment par l’intermédiaire du mail<strong>la</strong>ge présenté ci-avant <strong>et</strong> du co<strong>de</strong> CEDRE.La condition imposée à l’entrée du domaine <strong>de</strong> calcul est un profil <strong>de</strong> vitesse <strong>de</strong> couche limite.La vitesse externe est <strong>de</strong> 6 m/s. L’épaisseur δ <strong>de</strong> <strong>la</strong> couche limite est celle obtenue expérimentalement,c’est-à-dire δ = 7 mm. Il est à noter que c<strong>et</strong>te valeur est proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur δ B donnée par<strong>la</strong> théorie <strong>de</strong> B<strong>la</strong>sius <strong>et</strong> que l’on se situe donc bien dans <strong>de</strong>s conditions expérimentales adéquatesd’écoulement <strong>la</strong>minaire <strong>de</strong> type p<strong>la</strong>que p<strong>la</strong>ne :√νXδ B (X) = 4,7(4.6)V 0où X est <strong>la</strong> distance au bord d’attaque, ν est le coefficient <strong>de</strong> diffusion cinématique <strong>de</strong> l’air, quidans les conditions naturelles <strong>de</strong> température <strong>et</strong> <strong>de</strong> pression vaut 1,5.10 −5 m 2 /s, V 0 est <strong>la</strong> vitesse48

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