correspondent pas à leur valeur pour la société. Pour un effet externe négatif comme lapollution, cela signifie que nous tendons à produire et consommer trop des biens et servicesprovoquant cet effet. L’inverse vaut pour les effets externes positifs.Exemple : effets externes et agricultureL’agriculture donne naissance à un vaste éventail d’effets externes positifs et négatifs. Lacontribution de l’agriculture au maintien des communautés rurales est un effet externepositif, mais l’utilisation excessive de pesticides ou d’engrais peut polluer l'eau, ce quiconstitue un effet externe négatif. Selon les circonstances, les répercussions de l’agriculturesur les paysages et la biodiversité peuvent déboucher sur des effets externes positifs ounégatifs.Une offre de biens publics insuffisanteLes caractéristiques fondamentales d'un bien public sont les suivantes: (i) sa consommationpar un individu ne réduit pas les quantités proposées au reste de la population et (ii) une foisfourni, il est disponible pour être consommé par l’ensemble de la société. Par conséquent, ilest difficile ou même peu souhaitable, du point de vue de la société, de faire payerdirectement les individus pour la consommation de ce genre de biens ou le recours à de telsservices, si bien qu'en l'absence de régulation, les marchés fourniront un bien public enquantité insuffisante, voire n’en assureront absolument pas la fourniture.Bien que très peu de biens et services puissent être qualifiés au sens strict de « bienspublics » − la défense nationale en est un exemple − plusieurs présentent certaines de leurscaractéristiques.Exemple : congestion du trafic routierPour autant que la circulation sur une route ne soit pas encombrée, le passage d’une voituresupplémentaire n’a pas de répercussions sur les autres usagers de cette route ;historiquement, en dehors des cas particuliers des péages autoroutiers, il s’est avéréimpossible ou prohibitif d’un point de vue financier de faire payer directement les usagers dela route.Les concepts de « biens publics » et « services d’intérêt général », bien que se recoupant,ne sont pas identiques. Ce dernier terme recouvre par exemple les services de santé oud’approvisionnement en énergie ou en eau. Les marchés privés, qui peuvent simplement nepas être en mesure de fournir des biens publics (puisqu’il leur est impossible de faire payerdirectement les consommateurs), ne se heurtent pas à de tels obstacles techniques pour laprestation de services d'intérêt général. Cependant, leur offre peut être insuffisante ouproposée à un prix que la société juge inacceptable.Le progrès technique peut faire fluctuer la ligne de démarcation entre biens publics et privés,ou la probabilité de voir les marchés proposer des services d’intérêt général à un prixabordable. À titre d’exemple, il devrait bientôt être techniquement possible, et relativementpeu coûteux, de faire payer directement les usagers de la route, tandis que l’évolution destechniques de génération de l’électricité pourrait abaisser le prix de l'approvisionnement descommunautés rurales éloignées.Une concurrence inexistante ou trop faibleSelon l’article 98 du traité CE, les États membres et la Communauté agissent dans lerespect du principe d'une économie de marché ouverte où la concurrence est libre,favorisant une allocation efficace des ressources. Faute de concurrence, ou si leursconcurrents sont trop faibles, les entreprises peuvent produire des biens et services dont laquantité et la qualité ne correspondent pas au niveau requis par la société.Pour déterminer si un marché est suffisamment soumis à la concurrence, il vous faut nonseulement examiner le nombre d’entreprises communautaires alimentant celui-ci, mais aussivérifier qu’elles sont confrontées à la concurrence d’entreprises d’autres pays. Il faut8Impact Assessment Guidelines Annexes – European Commission
également qu’une concurrence potentielle s’exerce entre les entreprises en place et celless’établissant sur le marché.Ces indicateurs de la structure du marché vous serviront d’avertisseurs et vous signalerontun dysfonctionnement du marché, mais, à eux seuls, ils ne vous permettront pas de conclureque le manque de concurrence est la cause du problème – il vous faudra recueillir despreuves directes, telles que des prix inhabituellement élevés, ou nettement supérieurs auxcoûts marginaux, ou bien des indices de collusion entre entreprises.N’oubliez pas que certains marchés sont trop limités pour supporter davantage qu’un petitnombre d’entreprises. Tel est le cas lorsqu'une entreprise ne peut survivre en dessous d'unniveau élevé de production aboutissant à de fortes économies d'échelle - terme qui signifiequ'au sein d'une entreprise, les coûts moyens de production sont d'autant plus bas que lesquantités produites sont importantes. Le risque, à terme, est que les entreprises les pluspuissantes évincent leurs concurrents et acquièrent une position de monopole sur le marché.Les économies d'échelle étant souvent liées à des coûts élevés d'entrée sur le marché(équipement ou travaux de recherche coûteux par exemple), les entreprises en situation demonopole n’ont pas à craindre l’arrivée de nouveaux concurrents.Les économies d’échelle peuvent aussi aboutir à une situation de monopole naturel, danslaquelle il est avantageux qu’une seule entreprise approvisionne la totalité du marché. Lesindustries dites « en réseau » - l’industrie des transports, de l’énergie ou destélécommunications – possèdent de nombreuses caractéristiques d’un monopole naturel (ilsuffit de penser au coût des lignes électriques ou des câbles de téléphone), même si lesévolutions de la technologie, tel le développement des télécommunications mobiles, peutcontribuer à maintenir une certaine concurrence. Dans ces secteurs, la régulation viseessentiellement à remplacer la concurrence, par exemple en vue de maîtriser directementles forces du marché en fixant les prix ou en contrôlant l’entrée sur le marché, l’accès àcelui-ci ou les règles de passation des marchés, pour garantir des offres concurrentielles etprévenir les abus. À terme, l’évolution des technologies ou des structures du marché peutrendre ces règles obsolètes.Des marchés inexistants ou incompletsLes marchés ne peuvent fournir des biens et services que pourtant la société apprécie.L’assurance chômage en est une bonne illustration. D’autres biens et services ne peuventêtre fournis que dans certaines conditions restrictives. Les petites entreprises et lestravailleurs indépendants notamment ne peuvent disposer de fonds pour investir si lesbanques exigent des prêts assortis de garanties ; des étudiants potentiels peuvent ne pasêtre en mesure d’emprunter sur la base des futurs revenus qu’ils escomptent.Une information imparfaiteUne information fiable est essentielle au bon fonctionnement des marchés. L’informationétant en quelque sorte un bien public, celle fournie par les marchés, en l’absence derégulation, aura tendance à être insuffisante.Exemple : choix des consommateurs et informationSi les consommateurs ignorent des éléments tels que la consommation énergétique dedifférents modèles d’appareils électroménagers, ou le contenu nutritionnel de produitsalimentaires, ils ne peuvent faire des choix documentés dans leur propre intérêt ou celui,plus vaste, de la société.Impact Assessment Guidelines Annexes – European Commission 9
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