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Lignes directrices concernant l'analyse d'impact* - Paris21

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extensions reflétant les imperfections du marché sont possibles). Ces modèles intègrent lesmécanismes microéconomiques et les caractéristiques institutionnelles en un cadremacroéconomique cohérent et tiennent compte des mécanismes de rétroaction entre tousles marchés. Toutes les équations de comportement (demande et offre) découlent deprincipes microéconomiques. Les modèles EGC étant calibrés à partir d’un ensemble dedonnées portant sur une année de référence, les exigences en matière de collecte desdonnées sont limitées, même si le degré de désagrégation est important. On peut doncévaluer les effets de distribution d’un pays, d’un secteur économique et d’un agent à l’autre.Les modèles EGC se prêtent bien à l’analyse des grandes politiques économiques,<strong>concernant</strong> par exemple les finances publiques, la fiscalité ou la politique sociale, ainsi qu’àl’analyse de leurs conséquences sur les changements structurels à long terme.Leur point faible est lié à leur conception quelque peu tautologique (tous les résultatsdécoulent implicitement des hypothèses et du calibrage choisis). Contrairement aux modèlesmacroéconomiques, les modèles EGC peuvent servir uniquement à des simulations et non àdes prévisions. Leur autre inconvénient, par rapport aux modèles sectoriels, est que leurméthode d’approche descendante n’autorise aucune représentation détaillée partant de labase de la production et de l’offre. Comme les modèles allant du sommet vers la basereposent sur l’hypothèse selon laquelle « les meilleures technologies disponibles » ont déjàété mises en place, le coût d’une mesure spécifique de réduction des émissions esthabituellement plus élevé que celui calculé dans les études ayant une méthode ascendante.Exemples de modèles EGC cofinancés par l’UE :EDGEGEM-CCGTGEM-E3OECDTAXPACEWORLDSCAN7.2. Modèles sectorielsCes modèles se fondent sur l’équilibre d’un secteur donné de l’économie.L’atout de ces modèles est qu’ils se concentrent sur un unique secteur économique etautorisent donc un niveau relativement élevé de désagrégation ainsi qu’une représentationdétaillée des facteurs économiques et institutionnels concernés. Les modèles partielsconstituent des outils appropriés si l’analyse stratégique est ciblée sur une secteur donné(les transports par exemple) et si les effets en retour avec le reste de l'économie (entreautres par des effets de substitution et de demande) peuvent dans une large mesure êtreignorés. Il est à noter que l’ampleur de ces effets indirects en retour va croissant à mesureque s’intensifie la réglementation. Les modèles sectoriels sont souvent très détaillés, car ilspeuvent être complétés de modèles ascendants plus spécifiques (d’ingénierie économiquepar exemple). Ces derniers présentent des avantages puisqu’ils permettent entre autres degérer les non-linéarités.Néanmoins, les modèles sectoriels, et c'est là leur principale faiblesse, ne sont pas conçuspour enregistrer les effets sur les autres marchés et les effets en retour sur le marché étudié.Exemples de modèles sectoriels cofinancés par l’UE :Énergie : PRIMES, POLES, SAFIRETransports : ASTRA, EXPEDITE, SCENES, TREMOVEAgriculture: CAPRIÉchange de droits d'émission : SIMAC28Impact Assessment Guidelines Annexes – European Commission

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