• les permis négociables sur le marchéLes principaux avantages de ces compensations et permis négociables sur le marché sontleur souplesse et leur rapport coût-efficacité. Ils peuvent se traduire par une réductionimportante des coûts de mise en conformité, car ces derniers sont redistribués vers lesentreprises supportant les coûts d'adaptation les plus faibles. En outre, comme ils offrent auxentreprises des incitations pour se mettre en conformité avec les dispositions en vigueur, ilspeuvent être plus faciles à surveiller.Leur principal inconvénient est leur complexité potentielle sur certaines questions,notamment la nécessité de garantir une répartition initiale satisfaisante des permis. Il est fortprobable que l’utilisation d’instruments fondés sur le marché requière un recours à lalégislation.Exemple : la proposition de la Commission <strong>concernant</strong> un système d'échangecommunautaire de quotas d'émission de gaz à effet de serre 61 . Dans le domaine de lapolitique de l’environnement, les taxes sont souvent utilisées pour obliger les pollueurs àpayer.• les taxes ou chargesImposer le paiement de taxes et/ou droits est un moyen potentiellement utile pour orienter lecomportement des opérateurs privés vers la réalisation des objectifs des pouvoirs publics.De tels instruments se fondent sur le fonctionnement du marché et pourraient en principegarantir que les utilisateurs paient à la société le prix de ce qu’ils consomment. Néanmoins,la coordination des taxes au niveau de l’UE est fortement limitée par la nécessité de disposerd’une décision unanime du Conseil. De plus, les possibilités d’application de ces instrumentsdépendent de leur conformité avec les règles communautaires régissant les aides d'État.Exemple : dans le domaine de la politique de l’environnement, les taxes sont souventutilisées pour obliger les pollueurs à payer.• le contrôle de l’application des règles de concurrence, dans certaines circonstances 62• les exigences en matière d’assurance et d’assurance financière. Ces règles nonseulement garantissent la mise à disposition de ressources suffisantes en cas dedommages potentiels, mais incitent aussi à réduire de tels dommages à un minimum.• Les règles sur la propriété et la responsabilité• Le plafonnement des prix et/ou quantités (licences, quotas, etc.).4.5. Interventions financières directes du secteur publicDes interventions financières du secteur public sont à prévoir en complément d’autresformes d’action ou quand l’utilisation d’autres instruments est trop coûteuse ou impossible.Ces solutions sont souvent utilisées dans des situations d’urgence ou à titre de mesurestransitoires. Elles se traduisent habituellement par la fourniture de biens ou services dans lecadre de programmes publics de dépenses. De telles interventions peuvent avoir un effetredistributif. Les possibilités d’application de ces instruments dépendent de leur conformitéavec les règles communautaires régissant les aides d'État.Exemple : les Fonds structurels communautaires61COM(2001)581 du 23 octobre 200162Pour plus d'informations, veuillez consulter la DG COMP.18Impact Assessment Guidelines Annexes – European Commission
4.6. CorégulationLa corégulation établit un cadre réglementaire définissant les objectifs généraux, les délais etmécanismes de mise en œuvre, les méthodes de suivi de l’application de la législation etd’éventuelles sanctions. Le régulateur détermine également dans quelle mesure la définitionet l’application des mesures concernées peuvent être laissées à la discrétion des partiesintéressées. Ces dispositions, notamment les accords sectoriels, doivent être compatiblesavec la législation communautaire 63 et répondre aux intérêts de la population.La corégulation doit être transparente. Le citoyen doit avoir accès aux actes adoptés et àleurs dispositions d'application. Les accords sectoriels et leurs modalités d'applicationdoivent être rendus publics selon des règles à définir. Les parties concernées doivent êtreconsidérées par la Commission, le Conseil et le Parlement européen commereprésentatives, organisées et responsables et, aux termes de l’accord interinstitutionnel(AII) être « reconnues dans leur domaine » (en tant qu’opérateurs économiques, partenairessociaux, organisations non gouvernementales ou associations). La corégulation associe lesavantages de la législation et sa nature contraignante à la flexibilité de l’autorégulation enmatière d’application, laquelle encourage l’innovation et s’appuie sur l’expérience des partiesconcernées. L’inconvénient est qu’elle requiert des modalités de suivi.Exemples:‣ La « nouvelle approche » en matière de réglementation des produits, les exigencesessentielles étant fixées par un cadre réglementaire, tandis que les entreprises et l’industriedécident elles-mêmes de la manière de satisfaire à ces obligations, y compris en recourant àdes normes harmonisées.‣ Les accords conclus entre partenaires sociaux pour remplacer la réglementation dans desdomaines relatifs aux conditions de travail et l’accès à l’emploi.4.7. Directives-cadresDans son plan d’action « Simplifier et améliorer l’environnement réglementaire » 64 , laCommission s’est engagée à revenir à la définition d’origine d’une directive, telle qu’établiedans le Traité, autrement dit à limiter le contenu de la directive aux aspects essentiels de lalégislation. Par conséquent, les directives devraient dans la mesure du possible être denature générale et couvrir les objectifs, les périodes de validité et les principaux aspects dela législation, tandis que les modalités techniques ou autres doivent être régies par desmesures exécutives ou laissées à la discrétion des États membres.Les directives-cadres établissent les principes généraux, procédures et exigences de lalégislation dans différents secteurs. Les directives « filles » adoptées ultérieurement danschaque secteur doivent être conformes aux prescriptions générales définies par la directivecadre.Bien que les directives-cadres offrent aux États membres une plus grande flexibilité, ellesrisquent de déboucher à l’échelon national sur une multiplication de mesures detransposition plus ou moins incompatibles. Les directives « filles » ne devraient cependantpas revenir sur cette flexibilité en imposant des exigences excessives. Conformément àl’accord institutionnel « Mieux légiférer » 65 , un équilibre adéquat doit être instauré entre lesprincipes généraux et les dispositions détaillées afin d’éviter un recours excessif auxmesures communautaires d’application.63L’accord interinstitutionnel « Mieux légiférer » (JO C 321/1 du 31 décembre 2003) mentionne spécifiquement le principe deproportionnalité et, pour ce qui est des accords entre partenaires sociaux, les articles 138 et 139 du traité CE.http://europa.eu.int/eur-lex/pri/fr/oj/dat/2003/c_321/c_32120031231fr00010005.pdf.64COM(2002) 278, http://europa.eu.int/eur-lex/lex/LexUriServ/site/fr/com/2002/com2002_0278fr02.pdf.65JO C 321/1 du 31 décembre 2003, http://europa.eu.int/eur-lex/pri/fr/oj/dat/2003/c_321/c_32120031231fr00010005.pdf.Impact Assessment Guidelines Annexes – European Commission 19
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