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2012 Le rapport annuel de l'ASF

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pour –0,7 point tandis que la contribution positive <strong>de</strong> la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure s’élevait à 2,7 points. La dégradation<strong>de</strong>s finances publiques se poursuit : le déficit budgétaireatteint 10% du PIB et le montant <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte publique 2,4 foiscelui <strong>de</strong> cette même production <strong>annuel</strong>le (mais cette <strong>de</strong>tte estdétenue à plus <strong>de</strong> 90% par <strong>de</strong>s investisseurs domestiques).L’atténuation <strong>de</strong>s pressions déflationnistes <strong>de</strong>vrait être favoriséepar le contexte <strong>de</strong> hausse <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> l’énergie importéeen substitution <strong>de</strong> celle fournie par les centrales nucléairestoujours fermées à fin <strong>2012</strong> après le choc <strong>de</strong> Fukushima(52 centrales assuraient auparavant 30% <strong>de</strong> la fournitureglobale d’électricité).Royaume-Uni : <strong>de</strong>s perspectives morosesAu Royaume-Uni, après le recul enregistré au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxpremiers trimestres, l’activité a significativement rebondi à l’étégrâce en gran<strong>de</strong> partie à la tenue <strong>de</strong>s Jeux olympiques d’étéà Londres (+3,9% en variation trimestrielle annualisée) avant<strong>de</strong> se contracter à nouveau en fin d’année. En moyenne sur<strong>2012</strong>, le PIB du Royaume-Uni apparaît en quasi-stagnation(+0,2% par <strong>rapport</strong> à 2011) après la faible croissance<strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nte (+0,9%). La consommation <strong>de</strong>sménages progresse <strong>de</strong> +1% par <strong>rapport</strong> à 2011 (contre–1% cette <strong>de</strong>rnière année) et les investissements <strong>de</strong> +1,4%(contre –2,9% l’année précé<strong>de</strong>nte). Au total, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>domestique contribue pour près d’un point à la croissance.Avec <strong>de</strong>s exportations en quasi-stagnation qui ont souffert <strong>de</strong>la récession en zone euro (–0,3% contre +4,6% en 2011)et <strong>de</strong>s importations en faible hausse (+2% après +0,5% en2011), la contribution à la croissance du commerce extérieurest négative (–0,7 point). <strong>Le</strong> déficit budgétaire <strong>de</strong>meureélevé (7% du PIB) mais s’atténue peu à peu sous l’effetd’une politique gouvernementale d’austérité draconienne. La<strong>de</strong>tte publique continue <strong>de</strong> croître (88% du PIB). La politiquemonétaire « non conventionnelle » <strong>de</strong> la banque centrale<strong>de</strong>meure particulièrement accomodante. <strong>Le</strong> chômage atteint8,1% <strong>de</strong> la population active mais tend à se stabiliser.L’infl ation est ramenée à 2,7% (moyenne <strong>annuel</strong>le) après4,5% l’année précé<strong>de</strong>nte.Zone euro : le maillon faible+0,4%* Sce : Eurostat.Zone euro / Evolution <strong>annuel</strong>le du PIB*-4,4%+2,0%+1,4%-0,6%2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>Dans l’ensemble « zone euro », l’activité a reculé <strong>de</strong> façoncontinue chaque trimestre <strong>de</strong>puis l’automne 2011. Au total,pour l’ensemble <strong>de</strong> l’année <strong>2012</strong>, le PIB recule <strong>de</strong> –0,6%,contre une croissance <strong>de</strong> +1,4% l’année précé<strong>de</strong>nte. La<strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure s’est contractée sous l’effet du recul <strong>de</strong> laconsommation <strong>de</strong>s ménages (–1,2%) et <strong>de</strong>s investissements(–3,9%). Il en résulte une contribution négative <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>domestique à la croissance à hauteur <strong>de</strong> –2,1 points. Unnet ralentissement <strong>de</strong>s exportations (+2,9% après +6,5%en 2011) s’accompagne d’un léger recul <strong>de</strong>s importations,reflet du faible niveau d’activité, et permet en définitive unecontribution positive <strong>de</strong>s exportations nettes à la croissance(+1,6 point). Parmi les nombreux facteurs dont pâtit l’activité<strong>de</strong> la zone euro figure - comme on l’a déjà vu précé<strong>de</strong>mment -le manque d’assouplissement <strong>de</strong>s conditions d’octroi <strong>de</strong>scrédits, plus ou moins marqué cependant selon les paysmembres considérés. En moyenne <strong>annuel</strong>le, l’infl ation estAllemagneCroissance cumulée du PIB 2008/<strong>2012</strong>dans les principaux pays <strong>de</strong> la zone euro*+3,6%L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUEET FINANCIERRoyaume-Uni / Evolution <strong>annuel</strong>le du PIB*AutricheBelgiqueFrance0%+3,1%+2,1%+1,8%Pays-Bas-0,2%+0,9%+0,2%Ensemble<strong>de</strong> la zone-1,3%-1,0%EspagnePortugalIrlan<strong>de</strong>-4,1%-5,7%-6,2%-4,0%Italie-6,9%2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>* Sce : Eurostat.Grèce* Sce : Eurostat.-20,1%15Rapport ASF – juin 2013

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