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- d’un contrat <strong>de</strong> concession <strong>de</strong> travaux publics (ord. n° 2009-864 du 15 juillet 2009 relative aux contrats <strong>de</strong> concession<strong>de</strong> travaux publics) ;- d’un contrat <strong>de</strong> concession (art. L. 2224-31 du Co<strong>de</strong>général <strong>de</strong>s collectivités territoriales) ;- d’un contrat <strong>de</strong> partenariat public/privé (ord. n° 2004-559du 17 juin 2004 sur les contrats <strong>de</strong> partenariat) ;<strong>Le</strong>s syndicats professionnels peuvent également bénéficier duCICE (art. 207 1-1° bis du CGI) au titre <strong>de</strong>s rémunérationsqu’ils versent à leurs salariés affectés à leurs activités nonexonérées d’impôt sur les bénéfices. Ces organismes peuventégalement en bénéficier à raison <strong>de</strong>s rémunérations verséesaux salariés affectés à leurs activités exonérées après quela Commission européenne a déclaré cette dispositioncompatible avec le droit <strong>de</strong> l’Union européenne.- d’un bail emphytéotique (art. L. 1311-2 du Co<strong>de</strong> général<strong>de</strong>s collectivités territoriales ou art. L. 6148-2 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong>la santé publique).<strong>Le</strong>s charges financières s’enten<strong>de</strong>nt également <strong>de</strong> cellessupportées par la société dont l’objet unique est la détention<strong>de</strong> titres <strong>de</strong> sociétés agissant exclusivement en tant quedélégataire, concessionnaire ou partenaire privé dans lecadre <strong>de</strong> contrats précités.Ces dispositions s’appliquent aux charges fi nancièressupportées dans le cadre <strong>de</strong> ces contrats déjà signés àla date <strong>de</strong> promulgation <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances pour 2013.Une instruction actuellement en cours <strong>de</strong> rédaction à laDirection générale <strong>de</strong>s finances publiques viendra compléterle dispositif.Crédit d’impôt pour la compétitivitéet l’emploi (CICE)L’article 66 <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances rectificative pour <strong>2012</strong> créeun crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)(art. 244 quater C du CGI).<strong>Le</strong>s principales dispositions <strong>de</strong> cet article sont les suivantes :L’objet du CICE<strong>Le</strong> CICE a pour objet le financement <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong>leur compétitivité à travers notamment <strong>de</strong>s efforts en matièred’investissement, <strong>de</strong> recherche, d’innovation, <strong>de</strong> formation,<strong>de</strong> recrutement, <strong>de</strong> prospection <strong>de</strong> nouveaux marchés, <strong>de</strong>transition écologique et énergétique et <strong>de</strong> reconstitution <strong>de</strong>leur fonds <strong>de</strong> roulement.<strong>Le</strong>s entreprises concernées par le CICEIl s’agit <strong>de</strong>s entreprises imposées d’après leur bénéfice réelet <strong>de</strong>s entreprises qui bénéficient d’un régime d’exonérationparticulier comme notamment les entreprises implantées dansles zones franches urbaines (art. 44 octies et 44 octies Adu CGI).L’entreprise retrace dans ses comptes <strong>annuel</strong>s l’utilisation ducrédit d’impôt. Il ne peut ni financer une hausse <strong>de</strong> la part<strong>de</strong>s bénéfices distribués, ni augmenter les rémunérations<strong>de</strong>s personnes exerçant <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> direction dansl’entreprise.<strong>Le</strong> taux du CICE<strong>Le</strong> taux du crédit d’impôt est fixé à 4% <strong>de</strong>s rémunérationsversées en 2013 et à 6% pour les années suivantes.<strong>Le</strong>s dépenses éligibles au CICEet modalités <strong>de</strong> prise en compte<strong>Le</strong> crédit d’impôt est assis sur les rémunérations que lesentreprises versent à leurs salariés au cours <strong>de</strong> l’année civile.Sont prises en compte les rémunérations définies pour lecalcul <strong>de</strong>s cotisations <strong>de</strong> sécurité sociale par l’article L. 242-1du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la sécurité sociale, n’excédant pas <strong>de</strong>ux fois et<strong>de</strong>mie le salaire minimum <strong>de</strong> croissance (SMIC) calculé pourun an sur la base <strong>de</strong> la durée légale du travail augmentée,le cas échéant, du nombre d’heures complémentaires ousupplémentaires, sans prise en compte <strong>de</strong>s majorationsauxquelles elles donnent lieu.Pour les salariés qui ne sont pas employés à temps plein ouqui ne sont pas employés sur toute l’année, le SMIC prisen compte est celui qui correspond à la durée <strong>de</strong> travailprévue au contrat au titre <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> où ils sont présentsdans l’entreprise.Pour être éligibles au crédit d’impôt, les rémunérations verséesaux salariés doivent être retenues pour la détermination durésultat imposable à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt surles sociétés dans les conditions <strong>de</strong> droit commun et avoir étérégulièrement déclarées aux organismes <strong>de</strong> sécurité sociale.<strong>Le</strong>s modalités d’imputation du CICE<strong>Le</strong> crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur le revenu dû parle contribuable au titre <strong>de</strong> l’année au cours <strong>de</strong> laquelle lesrémunérations prises en compte pour le calcul du créditd’impôt ont été versées.L’excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> crédit d’impôt constitue, au profi t ducontribuable, une créance sur l’Etat d’égal montant.Cette créance est utilisée pour le paiement <strong>de</strong> l’impôt surle revenu dû au titre <strong>de</strong>s trois années suivant celle au titre<strong>de</strong> laquelle elle est constatée, puis, s’il y a lieu, la fractionnon utilisée est remboursée à l’expiration <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong>.La créance est inaliénable et incessible, sauf dans les caset conditions prévus aux articles L. 313-23 à L. 313-35du Co<strong>de</strong> monétaire et financier (cession Dailly).L’ACTIONPROFESSIONNELLE55Rapport ASF – juin 2013