1,6%1,4%1,2%1,0%0,8%0,6%0,4%0,2%Evolution du pouvoir d’achat du revenudisponible brut <strong>de</strong>s ménages*<strong>rapport</strong> à 2011, après –0,4% en 2009 et –0,5% en 2008.Seules les <strong>de</strong>ux années 2010 et 2011 avaient marqué unléger ressaut (avec respectivement +0,9% et +1,2%). Dansla plupart <strong>de</strong>s secteurs se manifeste ce recul ou, au minimum,un vif ralentissement : pour l’ensemble <strong>de</strong>s biens durables,à une progression <strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> +2% en 2011 succè<strong>de</strong> unebaisse <strong>de</strong> –1,5% en <strong>2012</strong> (les chiffres sont respectivement<strong>de</strong> +0,6% et –4,5% pour les achats d’automobiles et <strong>de</strong>+5,2% et +2,4% pour les biens d’équipement du logement)et, dans le textile-cuir, la baisse s’accentue (–3,3% en <strong>2012</strong>après déjà –1,6% l’année précé<strong>de</strong>nte).0,0%-0,2%-0,4%-0,6%2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>* Données trimestrielles - Moyennes <strong>annuel</strong>les mobiles - Sce : INSEE.16,5%16,4%16,3%16,2%16,1%16,0%15,9%15,8%15,7%15,6%15,5%Evolution du taux d’épargne <strong>de</strong>s ménages*2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>* Données trimestrielles - Moyennes <strong>annuel</strong>les mobiles - Sce : INSEE.La consommation <strong>de</strong>s ménages (tous biens et servicesconfondus), déjà en quasi-stagnation en 2011 (+0,2% par<strong>rapport</strong> à 2010) est en <strong>2012</strong> à l’arrêt : en volume, le montant<strong>de</strong>s dépenses (56% du PIB) est i<strong>de</strong>ntique à celui <strong>de</strong> l’annéeprécé<strong>de</strong>nte. Cette croissance <strong>annuel</strong>le « zéro » recouvre <strong>de</strong>smouvements <strong>de</strong> faible ampleur durant l’année : après unpremier trimestre en légère progression (+0,4% par <strong>rapport</strong>au trimestre précé<strong>de</strong>nt en taux annualisé), le printempsmarquait un repli (–0,7%) et la secon<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> l’annéeparaissait mieux orientée (+1,1% durant l’été et +0,8% auquatrième trimestre). L’évolution <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>sménages refl ète une tendance <strong>de</strong> fond au ralentissement<strong>de</strong>puis la fin <strong>de</strong>s années 1990 : ainsi, la croissance <strong>annuel</strong>lemoyenne calculée sur les cinq <strong>de</strong>rnières années, qui était<strong>de</strong> +2,9% en 2002 (pério<strong>de</strong> 1998/2002), était ramenéeà +2,1% en 2007 (pério<strong>de</strong> 2003/2007) et n’est plus que<strong>de</strong> +0,4% en <strong>2012</strong> (pério<strong>de</strong> 2008/<strong>2012</strong>).Pour la troisième fois au cours <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années, lesecteur <strong>de</strong>s produits manufacturés (qui représente 43% du total<strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>s ménages) se contracte : –0,7% par3,5%3,0%2,5%2,0%1,5%1,0%0,5%0,0%-0,5%-1,0%-1,5%Evolution <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>s ménagesen produits manufacturés*-2,0%2007 2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>* Données trimestrielles en volume - Année mobile - Variation <strong>annuel</strong>leSce : INSEE.L’année <strong>2012</strong> a été calamiteuse pour le marché automobile :avec –13,9% par <strong>rapport</strong> à l’année précé<strong>de</strong>nte, lesimmatriculations <strong>de</strong> voitures particulières neuves (1,9 milliond’unités) enregistrent le plus fort recul sur un an <strong>de</strong>puis 1997et passent (en année civile) sous la barre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux millionsd’unités pour la première fois <strong>de</strong>puis quatorze ans. En termes<strong>de</strong> variation <strong>annuel</strong>le, l’automne <strong>2012</strong> marque le septièmetrimestre <strong>de</strong> baisse ininterrompue <strong>de</strong>s immatriculations. <strong>Le</strong>24002350230022502200215021002050200019501900Immatriculations <strong>de</strong> voitures particulières neuves*Données enannée mobile1850déc 07 déc 08 déc 09 déc 10 déc 11 déc 12* Données mensuelles. Milliers d'unités. Sce : CCFA.Moyenne surlongue pério<strong>de</strong>Rapport ASF – juin 2013 20
marché <strong>de</strong> l’occasion est également en repli, mais <strong>de</strong> façonbeaucoup plus atténuée (–1,4% sur un an avec 5,4 millions<strong>de</strong> transactions).<strong>Le</strong>s investissements immobiliers <strong>de</strong>s ménages progressentfaiblement sur l’ensemble <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong> +0,6% après+3,2% en 2011. <strong>Le</strong> profil infra-<strong>annuel</strong> montre <strong>de</strong>s évolutionstrimestrielles négatives - à l’exception d’une stagnation auprintemps -, particulièrement accentuée en fin d’année.Evolution <strong>de</strong>s dépenses immobilières <strong>de</strong>s ménages*6%3%0%-3%-6%-9%-12%-15%2007 2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>* Données trimestrielles en volume - Année mobile - Variation <strong>annuel</strong>leSce : INSEE.<strong>Le</strong>s investissements <strong>de</strong>s entreprises<strong>Le</strong> fort rebond enregistré à l’automne 2011 pour lesinvestissements <strong>de</strong>s entreprises ne s’est pas confi rmé aupremier trimestre <strong>2012</strong> : à une hausse trimestrielle <strong>de</strong> +8,5%(taux annualisé) a succédé un recul <strong>de</strong> –6% (et <strong>de</strong> –14,6%pour les seuls investissements en produits manufacturés).Après une accalmie au printemps (+1,4%), l’évolution a été<strong>de</strong> nouveau orientée à la baisse : –3,1% à l’été et –4,8%au quatrième trimestre (et respectivement –4,9% et –10%pour les seuls produits manufacturés). Au total, sur l’ensemble12%Evolution <strong>de</strong>s investissements <strong>de</strong>s entreprises*<strong>de</strong> <strong>2012</strong>, les investissements <strong>de</strong>s entreprises se contractent<strong>de</strong> –0,7% contre une hausse <strong>de</strong> +5,1% l’année précé<strong>de</strong>nte(respectivement –3,6% et +7,6% pour les seuls produitsmanufacturés). La contribution du secteur à la croissanceest légèrement négative (–0,1 point).L’évolution<strong>de</strong>s diffé rents secteurs d’activitéLa valeur ajoutée produite par l’ensemble <strong>de</strong>s branches<strong>de</strong> l’économie progresse faiblement <strong>de</strong> +0,2% par <strong>rapport</strong>à 2011 après +1,8% cette <strong>de</strong>rnière année. <strong>Le</strong> secteurindustriel recule <strong>de</strong> –2% (et <strong>de</strong> –2,5% pour la seule industriemanufacturière) et contribue négativement <strong>de</strong> –0,3 point à lacroissance. <strong>Le</strong>s services (84% du total) progressent <strong>de</strong> +0,6%et contribuent positivement à la croissance pour +0,5 point(dont 0,2 point pour les seuls services marchands, en haussetrès ralentie <strong>de</strong> +0,3% après +2,4% en 2011). <strong>Le</strong> secteur<strong>de</strong>s services financiers est en quasi-stagnation (+0,4% après+3,4% en 2011) et sa contribution à la croissance est nulle.<strong>Le</strong>s échanges extérieursEn volume, la hausse <strong>de</strong>s exportations s’est accélérée jusqu’àl’été avant une forte contraction au <strong>de</strong>rnier trimestre. Enmoyenne sur l’année, le ralentissement <strong>de</strong> la croissance<strong>de</strong>s exportations se poursuit : +2,5% par <strong>rapport</strong> à 2011(+3,3% pour les seuls produits manufacturés) après +5,5%cette <strong>de</strong>rnière année et +9,2% en 2010. <strong>Le</strong>s importations secontractent <strong>de</strong> –0,3% (+0,1% pour les produits manufacturés)contre <strong>de</strong>s progressions <strong>de</strong> +5,2% et +8,4% les <strong>de</strong>ux annéesprécé<strong>de</strong>ntes.En valeur, l’allègement marqué du défi cit dans lesecteur manufacturier fait plus que compenser le nouvelalourdissement <strong>de</strong> la facture énergétique, ce qui permet uneréduction du déficit du sol<strong>de</strong> global, ramené à 67,2 milliardsd’euros en <strong>2012</strong> (après 74 milliards d’euros en 2011). Malorientées dans le secteur <strong>de</strong> l’automobile, les exportations ontbénéficié <strong>de</strong> la bonne tenue <strong>de</strong>s secteurs traditionnellementporteurs (aéronautique, spatial, agroalimentaire et produits<strong>de</strong> luxe).Sol<strong>de</strong> du commerce extérieur*L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUEET FINANCIER9%6%3%0%-3%-6%Echelle inversée-56,2-45,4-52,3-74,0-67,2-9%-12%-15%2007 2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>* Données trimestrielles en volume - Année mobile - Variation <strong>annuel</strong>leSce : INSEE.2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>* Milliards d'euros courants - Sce : Douanes françaises.21Rapport ASF – juin 2013
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