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2012 Le rapport annuel de l'ASF

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Cours <strong>de</strong> l’euro contre le dollar*Contributions à la croissance du PIB*1,6Evolutiondu PIBConsommation Investissement Variation<strong>de</strong> stocksSol<strong>de</strong>extérieur1,62,0%1,51,6%1,51,2%1,41,41,31,31,2janv 08 janv 09 janv 10 janv 11 janv 12 janv 13* Moyennes mensuelles - Sce : BCE.2EN FRANCE,CROISSANCE NULLEET NOUVELLE DÉGRADATIONDU MARCHÉ DU TRAVAILUne croissance en panneAprès la chute <strong>de</strong> 2009 (baisse <strong>annuel</strong>le du PIB <strong>de</strong> –3,1%),les <strong>de</strong>ux années suivantes avaient renoué - mo<strong>de</strong>stement - avecla croissance : +1,6% en 2010 et +1,7% en 2011. L’année<strong>2012</strong> marque un coup d’arrêt en enregistrant une croissancenulle. Pour l’anecdote, on notera que ce résultat constitueune exception au regard <strong>de</strong>s six <strong>de</strong>rnières décennies : <strong>de</strong>1952 à <strong>2012</strong>, on aura pu observer cinquante-six années<strong>de</strong> croissance du PIB et seulement quatre <strong>de</strong> récession, maisjamais une situation <strong>de</strong> stabilité absolue <strong>de</strong> la productionnationale d’un exercice sur l’autre.0,8%0,4%0,0%-0,4%-0,8%-1,2%* Sce : INSEE.L’évolution infra-<strong>annuel</strong>le du PIB a été, la plupart du temps,mal orientée. Hormis un léger rebond durant l’été (hausse<strong>de</strong> +0,7% en taux annualisé par <strong>rapport</strong> au <strong>de</strong>uxièmetrimestre), les trois autres trimestres ont enregistré <strong>de</strong>s reculs :–0,2% au premier par <strong>rapport</strong> à l’automne 2011, –0,4%au printemps et forte contraction <strong>de</strong> –1,2% au cours <strong>de</strong>strois <strong>de</strong>rniers mois <strong>de</strong> l’année.<strong>Le</strong>s dépenses <strong>de</strong> consommation ont apporté 0,3 point <strong>de</strong>croissance, du fait uniquement <strong>de</strong>s administrations, puisquela contribution <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>s ménages est nulle(et même négative <strong>de</strong> –0,2 point pour les seuls produitsmanufacturés). Tous secteurs confondus, la contribution à lacroissance <strong>de</strong>s dépenses d’investissement a été égalementnulle (et négative <strong>de</strong> –0,2 point pour l’investissement <strong>de</strong>sentreprises en produits manufacturés). Un fort mouvement<strong>de</strong> déstockage a entraîné une contribution négative <strong>de</strong> lavariation <strong>de</strong>s stocks à hauteur <strong>de</strong> –1 point. Il en est résulté unecontribution négative <strong>de</strong> –0,7 point <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieurefinale. La récession a été évitée grâce à la compensation<strong>de</strong>s exportations nettes (+0,7 point).0%0%2010 2011 <strong>2012</strong>L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUEET FINANCIERVariation <strong>annuel</strong>le du Produit Intérieur Brut (PIB)*+1,6%+1,7%-0,2%0%-3,1%2008 2009 2010 2011 <strong>2012</strong>* Sce : INSEE.<strong>Le</strong>s revenus et les dépenses <strong>de</strong>s ménagesL’effet conjugué d’un ralentissement <strong>de</strong>s revenus d’activité etd’un accroissement <strong>de</strong>s prélèvements fiscaux s’est traduit parune nette décélération du revenu disponible brut (RDB) <strong>de</strong>sménages dont le rythme <strong>de</strong> progression a été divisé par <strong>de</strong>uxen un an (+1,3% par <strong>rapport</strong> à 2011 après +2,6% cette<strong>de</strong>rnière année). Malgré une modération <strong>de</strong> la hausse duprix <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>s ménages (+1,7% après +2,1%l’année précé<strong>de</strong>nte), le pouvoir d’achat du RDB accuse unrecul par <strong>rapport</strong> à 2011 (–0,4%). Il faut remonter à 1984pour enregistrer une baisse <strong>annuel</strong>le du pouvoir d’achat duRDB <strong>de</strong>s ménages (–1,3% cette année-là).<strong>Le</strong> taux d’épargne <strong>de</strong>s ménages s’établit à 16% pour <strong>2012</strong>,soit un niveau très légèrement en retrait par <strong>rapport</strong> à celui<strong>de</strong> 2011 (16,2%), mais qui correspond au niveau moyen<strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rnières années.19Rapport ASF – juin 2013

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