comptable à appliquer, le nouvel exposé sondage seraitattendu, fin avril/début mai 2013. S’ouvrirait alors unepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> commentaires <strong>de</strong>s parties prenantes <strong>de</strong> 120 jours.La rédaction <strong>de</strong> la norme serait envisagée pour fin 2013/début 2014, avec, en cas <strong>de</strong> bouclage en 2014, une entréeen vigueur en 2017.L’ASF reste attentive à ce sujet majeur tant pour l’activité<strong>de</strong> ses adhérents concernés que pour le financement <strong>de</strong>l’économie européenne. Chaque année en effet, sur lemarché européen du crédit-bail, marché européen quioccupe le premier rang au niveau mondial, environ 250milliards d’euros <strong>de</strong> nouveaux concours sont octroyés auxentreprises, notamment aux PME.Très présente dans les échanges au sein <strong>de</strong> <strong>Le</strong>aseurope, trèsactive auprès <strong>de</strong>s pouvoirs publics nationaux et européens,l’ASF reste mobilisée et continue <strong>de</strong> participer aux rencontres<strong>de</strong> Place, notamment celles organisées par l’ANC.Lors <strong>de</strong>s récents échanges organisés par cette <strong>de</strong>rnière, unconsensus général s’est dégagé en défaveur <strong>de</strong> l’adoption<strong>de</strong> la norme telle qu’elle se présente aujourd’hui, pour <strong>de</strong>multiples raisons.En revanche, le consensus s’est établi en faveur <strong>de</strong>la conservation <strong>de</strong> la norme IAS17 actuelle et <strong>de</strong> sonamélioration sur un certain nombre <strong>de</strong> points, notamment<strong>de</strong> l’annexe <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s entreprises.LE FINANCEMENT DES PARTICULIERS<strong>Le</strong> bilan <strong>de</strong> la loi Lagar<strong>de</strong>Bien qu’adoptée en juillet 2010, la loi réformant le crédit àla consommation n’a pas connu, pour un certain nombre <strong>de</strong>ses dispositions, d’application immédiate. L’entrée en vigueurétalée <strong>de</strong>s mesures relatives à l’usure ou à l’amortissementminimum explique que la loi n’ait pas encore à ce jourdonné son plein effet.Malgré cette entrée en application échelonnée, l’ASF asouhaité dès 2011 mettre en place <strong>de</strong>s outils statistiquespermettant <strong>de</strong> mesurer l’impact <strong>de</strong> la loi sur le crédit à laconsommation <strong>de</strong>s établissements spécialisés afin d’être enmesure <strong>de</strong> communiquer largement sur l’impact <strong>de</strong> la loi (voirpartie consacrée à la communication p. 97).D’autres acteurs ont également souhaité procé<strong>de</strong>r à unbilan <strong>de</strong> la loi. Au Sénat, Mmes Dini et Escoffi er ontrendu, en juin <strong>2012</strong>, un <strong>rapport</strong> d’information au nom<strong>de</strong> la commission pour le contrôle <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong>slois. UFC Que Choisir, dès avril, a rendu publique uneétu<strong>de</strong> présentant les résultats d’une enquête menée envue d’évaluer l’application <strong>de</strong> la loi Lagar<strong>de</strong> tant sur leslieux <strong>de</strong> vente que sur les sites internet <strong>de</strong>s établissements.Cette étu<strong>de</strong>, fortement relayée auprès <strong>de</strong>s parlementaires,Rapport ASF – juin 2013 72
conclut à une mauvaise application <strong>de</strong> la loi sur <strong>de</strong>uxaspects en particulier : l’analyse <strong>de</strong> la solvabilité et l’offrealternative au crédit renouvelable.Une évaluation objective <strong>de</strong>s premiers effets <strong>de</strong> la loi a étéeffectuée, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du CCSF, par le cabinet Athling,dont les résultats définitifs ont été présentés en septembre<strong>2012</strong> et qui mettent en évi<strong>de</strong>nce :- un impact significatif <strong>de</strong> la loi sur le PNB <strong>de</strong>s établissementsspécialisés qui supportent 95% <strong>de</strong> l’impact sur leur PNB et80% <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> mise en œuvre (hors effet <strong>de</strong> la loi sur lesdistributeurs). Plusieurs sources <strong>de</strong> coûts ont été examinées :baisse <strong>de</strong> la durée du crédit renouvelable, réforme <strong>de</strong> l’usure,option comptant par défaut, obligations <strong>de</strong> vérifications <strong>de</strong>solvabilité, mise en œuvre, formation… ;- <strong>de</strong>s effets importants sur le crédit renouvelable (convergence<strong>de</strong>s taux d’usure, durées, stock <strong>de</strong> comptes et nombred’ouvertures en baisse) ;- <strong>de</strong>s points sur lesquels les pratiques pourraient êtreaméliorées (cas notamment <strong>de</strong> l’offre alternative au créditrenouvelable sur le lieu <strong>de</strong> vente).Suite à la présentation <strong>de</strong> ces conclusions, le CCSF a souhaitérendre un avis sur les points i<strong>de</strong>ntifiés par le <strong>rapport</strong> commepouvant présenter <strong>de</strong>s difficultés ou sur les pratiques pouvant,le cas échéant, faire l’objet d’une harmonisation.Cet avis, adopté le 15 novembre <strong>2012</strong> (voir encadré), constitueun point d’équilibre notamment pour ce qui concerne lelien entre carte <strong>de</strong> fidélité et carte <strong>de</strong> crédit : il permet auxconsommateurs qui ne souhaitent pas souscrire un crédit <strong>de</strong>bénéficier quand même d’un programme <strong>de</strong> fidélité sanspour autant imposer aux enseignes la déliaison totale <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux, qui leur serait économiquement préjudiciable. L’avisclarifie également la portée <strong>de</strong> l’offre alternative, le texte <strong>de</strong>la loi n’étant pas suffisamment précis sur ce point.En même temps que les travaux du CCSF, le crédit à laconsommation faisait l’objet d’annonces politiques tant <strong>de</strong>la part du gouvernement (les ministres MM. Moscovici etHamon) que <strong>de</strong>s parlementaires. La sénatrice Muguette Dinia ainsi déposé au Sénat une proposition <strong>de</strong> loi relative à unmeilleur encadrement du crédit à la consommation reprenantles principales conclusions du <strong>rapport</strong> qu’elle a rendu avecAnne-Marie Escoffier (interdiction du démarchage pour lecrédit renouvelable, <strong>de</strong> l’intéressement du ven<strong>de</strong>ur à ladistribution du crédit, déliaison crédit/fidélité etc.).Dans ce contexte, les actions <strong>de</strong> l’ASF ont eu pour objet <strong>de</strong>rappeler qu’alors même que toutes ses mesures n’étaient pasentrées en vigueur, la loi Lagar<strong>de</strong> avait déjà produit <strong>de</strong>s effetsstructurants sur le marché du crédit à la consommation, avec<strong>de</strong>s conséquences sociales pour beaucoup d’établissements.L’avis du CCSF <strong>de</strong>vrait rester, dans ces conditions, et selonl’ASF, la seule initiative concernant la loi Lagar<strong>de</strong> et le crédità la consommation à ce sta<strong>de</strong>.Initiatives législatives en coursProjet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> séparationet <strong>de</strong> régulation bancaireL’examen du projet <strong>de</strong> loi bancaire a débuté en février 2013.Plusieurs dispositions <strong>de</strong> ce projet concernent le crédit à laconsommation et le financement immobilier, et <strong>de</strong>ux inquiètentplus particulièrement les établissements spécialisés :- L’expression du coût <strong>de</strong> l’assurance emprunteur en tauxen obligeant le prêteur à calculer un taux <strong>annuel</strong> effectifd’assurance ou TAEA. La mention du TAEA dans les documentsprécontractuels (publicité, FIPEN) <strong>de</strong>viendrait obligatoirepour les assurances, qu’elles soient facultatives (crédit à laconsommation) ou obligatoires (crédit immobilier).L’ASF a fait part <strong>de</strong> son opposition à cette mesure, mettant enavant le fait qu’un taux ne traduit pas <strong>de</strong> façon satisfaisantel’étendue <strong>de</strong>s garanties et réduit l’assurance à son coût, cequi incite l’emprunteur à ne pas s’assurer ou à souscrireles contrats les moins coûteux mais également les moinsprotecteurs, alors que l’on connaît le rôle préventif que jouel’assurance emprunteur en cas <strong>de</strong> suren<strong>de</strong>ttement. Dissua<strong>de</strong>rles emprunteurs <strong>de</strong> prendre une assurance est leur rendreun mauvais service dans la situation économique actuelle.Au cours <strong>de</strong> l’examen du texte, cette disposition a étécomplétée, pour ce qui concerne le crédit immobilier, par<strong>de</strong> nouvelles obligations d’information à la charge duprêteur ou <strong>de</strong> l’assureur : remise d’une fiche d’informationstandardisée sur l’assurance et facilitation pour l’emprunteurdu recours à une assurance déléguée (aménagement <strong>de</strong>sdélais d’acceptation).- La suppression du caractère obligatoire <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong>conciliation dans les procédures <strong>de</strong> suren<strong>de</strong>ttement. <strong>Le</strong> projet<strong>de</strong> loi laisse aux commissions <strong>de</strong> suren<strong>de</strong>ttement la possibilité<strong>de</strong> ne pas passer par la phase <strong>de</strong> conciliation si l’état dudossier laisse prévoir qu’un remboursement intégral <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ttes est inenvisageable. Dans ce cas, la commission peutpasser directement aux mesures recommandées et imposer<strong>de</strong>s abandons <strong>de</strong> créance.Cette disposition porte atteinte aux droits <strong>de</strong>s créanciers dansla mesure où il leur est impossible <strong>de</strong> s’opposer aux mesuresrecommandées sauf par une contestation <strong>de</strong> ces mesures<strong>de</strong>vant le juge qui allonge significativement les délais pourtoutes les parties. L’ASF a fait part <strong>de</strong> son inquiétu<strong>de</strong> <strong>de</strong> voirles commissions se trouver <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong>ssaisies <strong>de</strong>sdossiers, les secrétariats étant amenés à prendre dès la saisineles décisions d’orientation les plus déterminantes. Elle a faitune proposition visant à atteindre l’objectif <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>la durée <strong>de</strong> la procédure en introduisant un délai d’adoptiondu plan amiable, mais cette solution n’a pas été retenue.Au cours <strong>de</strong> son examen par les <strong>de</strong>ux chambres, le projet <strong>de</strong>loi a été amendé pour prendre en compte un certain nombre<strong>de</strong> propositions formulées, dans le cadre <strong>de</strong> la conférenceL’ACTIONPROFESSIONNELLE73Rapport ASF – juin 2013
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