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2012 Le rapport annuel de l'ASF

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nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, parle groupe <strong>de</strong> travail « Inclusion bancaire et lutte contre lesuren<strong>de</strong>ttement ». Il s’agit notamment <strong>de</strong> :- l’obligation pour l’AFECEI d’adopter une charte d’inclusionbancaire et <strong>de</strong> prévention du suren<strong>de</strong>ttement homologuée pararrêté du ministre chargé <strong>de</strong> l’Economie, après avis du Comitéconsultatif du secteur financier et du Comité consultatif <strong>de</strong>la législation et <strong>de</strong> la réglementation financières. Contrôléepar l’ACP, cette charte précise notamment les conditionsdans lesquelles chaque établissement <strong>de</strong> crédit se dote d’undispositif <strong>de</strong> détection précoce <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> fragilitéfinancière <strong>de</strong> ses clients et apporte à ces situations <strong>de</strong>sréponses adaptées, en concertation avec le client concerné ;- la création, auprès <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France, d’unObservatoire <strong>de</strong> l’inclusion bancaire sur l’accès aux servicesbancaires <strong>de</strong>s particuliers.Projet <strong>de</strong> loi consommationParallèlement au projet <strong>de</strong> loi bancaire se déroulaient lestravaux <strong>de</strong> préparation du projet <strong>de</strong> loi « consommation »,texte réformant profondément le droit <strong>de</strong> la consommationfrançais car il introduit l’action <strong>de</strong> groupe d’une part (voirdéveloppement p. 62), et, comme annoncé à l’issue <strong>de</strong> laconférence contre la pauvreté, le fichier positif (ou registrenational <strong>de</strong>s crédits aux particuliers) d’autre part. Sur ce sujet,l’avant-projet <strong>de</strong> loi se fon<strong>de</strong> largement sur les conclusionsdu comité <strong>de</strong> préfiguration (i<strong>de</strong>ntifiant, motifs <strong>de</strong> consultationetc.) mais renvoie à <strong>de</strong> nombreux décrets notamment pource qui est du contenu du fichier.Concernant strictement le crédit à la consommation, l’avantprojet<strong>de</strong> loi ne comporte, à ce sta<strong>de</strong>, qu’une mesure,qui, conformément à l’avis du CCSF, clarifie la portée <strong>de</strong>l’obligation pour le prêteur <strong>de</strong> proposer à l’emprunteur uneoffre alternative au crédit renouvelable.Convention AERASLa Commission <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> la Convention sur l’accès àl’assurance et à l’emprunt <strong>de</strong>s personnes présentant un risqueaggravé <strong>de</strong> santé, qui a été révisée en 2011 (voir encadré),se réunit régulièrement. Ses travaux visent à la fois à trouverles moyens <strong>de</strong> développer la notoriété <strong>de</strong> la Convention, àmettre en place (et analyser) <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> sonapplication et à organiser les travaux scientifiques <strong>de</strong> suivi<strong>de</strong>s avancées thérapeutiques. Elle est également informée<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> la Commission <strong>de</strong> médiation ainsi que <strong>de</strong>la Commission <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s et recherches également misesen place par la Convention.<strong>Le</strong>s principales mesures<strong>de</strong> la convention AERAS révisée1. Champ d’application <strong>de</strong> la Convention<strong>Le</strong> plafond pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’assurance <strong>de</strong> prêts immobilierset <strong>de</strong> prêts professionnels est porté à 320 000 euros (au lieu <strong>de</strong>300 000 euros précé<strong>de</strong>mment) et les crédits relais lorsqu’il s’agit<strong>de</strong> l’acquisition d’une rési<strong>de</strong>nce principale seront retirés <strong>de</strong> l’assiette.Pour les crédits affectés ou dédiés, qui, on le rappelle, sontconcernés pour la seule suppression du questionnaire médicalpour l’assurance décès, le seuil <strong>de</strong> montant emprunté maximumest passé <strong>de</strong> 15 000 à 17 000 euros.2. Pour les crédits immobiliers et professionnels concernés,les principaux engagements contenus dans la Conventionconcernent :- l’amélioration <strong>de</strong> l’information du public sur l’existence <strong>de</strong> laConvention et ses dispositions notamment par le biais du sitewww.aeras-infos.fr ;- l’amélioration <strong>de</strong>s questionnaires <strong>de</strong> santé et la facilitation <strong>de</strong>sdémarches <strong>de</strong>s candidats à l’emprunt : la principale avancée estl’engagement <strong>de</strong>s assureurs d’accepter les examens médicauxdéjà réalisés dans les six <strong>de</strong>rniers mois pour le compte d’unconcurrent par le candidat à l’emprunt ;- l’élargissement du recours aux garanties alternatives ;- le renforcement du dispositif d’écrêtement <strong>de</strong>s surprimesd’assurance.LES SERVICES FINANCIERSAFFACTURAGEPru<strong>de</strong>ntiel et risqueCRD4 / Bâle III / StatutsL’attention <strong>de</strong>s factors a été maintenue sur l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>sratios <strong>de</strong> liquidité (LCR et NSFR) prévus par les projets.Des amen<strong>de</strong>ments ont été rédigés en vue <strong>de</strong> minorer ledénominateur du ratio par une augmentation <strong>de</strong>s entréeset une diminution <strong>de</strong>s sorties <strong>de</strong> liquidités. La suppressiondu « cap » (qui vise à plafonner les entrées <strong>de</strong> liquidités par<strong>rapport</strong> aux sorties dans le ratio LCR) contribuerait à rendreplus supportable pour les factors l’instauration du ratio LCR.<strong>Le</strong> NSFR pose également <strong>de</strong>s difficultés à la profession :en effet, les emplois en affacturage sont courts (<strong>de</strong> 45 à60 jours avec un engagement d’achat <strong>de</strong> 3 mois) et lapratique montre qu’au bout d’un an, la quasi-totalité <strong>de</strong>sactifs sont encaissés. L’horizon à un an du NSFR n’est parconséquent pas adapté à l’affacturage. La profession doitformaliser <strong>de</strong>s propositions concrètes d’amélioration.<strong>Le</strong>s factors doivent procé<strong>de</strong>r à un nouveau calibrage <strong>de</strong>l’impact <strong>de</strong> la réglementation européenne sur la liquiditéen s’appuyant sur les ratios tels qu’ils résultent <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniersaménagements du Comité <strong>de</strong> Bâle.L’ACTIONPROFESSIONNELLE75Rapport ASF – juin 2013

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