La monnaie unique europeenne et sa relation au ... - Eumed.net

. Essayer de s’orienter vers les ¾ d’un SMIC
Jusqu’à 28 ans, à partir de 22 ans
Cette proposition équivaut-elle à celle d’un salaire d’autonomie pour tous les jeunes ? En
fait, elle n’en n’est pas très éloignée. Il s’agirait d’un droit, pas d’une obligation. Ceux qui
veulent et peuvent travailler jeunes pourraient voir l’équivalent des sommes versées sur
un compte bloqué, dans l’optique de la retraite ou d’une autre échéance plus proche. Il
s’agirait donc, d’un système d’assurance. Nous ne négligeons pas l’objectif d’autonomie,
qui pousse à vouloir travailler. Nous énonçons la possibilité du passage à un système de
« salaire d’autonomie », voire de « salaire étudiant ». En effet, dans la mesure où
nombre de jeunes faisant des études perçoivent déjà des bourses, le système que nous
proposons ne coûterait en fait pas forcément beaucoup plus cher, et pourrait même être
rentable par ses effets assurantiels. La somme retenue n’est pas définitive et devra donc
être négociée, si la proposition est jugée intéressante.
En quoi un tel système est-il différente du CPE, fort décrié ? Ne s’agit-il pas de dire que
les jeunes ne vivraient que de bourses, jusqu’à vingt-six ou vingt-huit ans, et que leur
serait barrée la route à un contrat de travail « normal », c’est-à-dire en CDI ? D’après le
paragraphe précédent, il ne s’agit pas d’un système ne les autorisant à vivre que de
bourses. Mais le problème doit être dénoué un jour. Nous croyons fermement que la
politique visant à diviser les jeunes – ceux qui ont un travail et ceux qui n’en n’ont pas ;
une intégration ou… - est condamné par avance à l’échec. Si on raisonne comme cela, la
société elle-même est condamnée… il peut même y avoir des risques de guerre. On doit
retourner au plein emploi, ou la société est condamnée, et cela commence avec / par les
jeunes. Ces derniers nous ont donné un message d’espoir lors de la crise du CPE. Ils ont
affirmé leurs valeurs, qui ne doivent pas être trop éloignées de la solidarité, car on leur
en fait avaler de toutes les couleurs. Notre position est, par ailleurs, d’affirmer que, tant
qu’il n’y aura pas le plein emploi retrouvé – au maximum 5% de chômage, ce qui peut
correspondre au « chômage de frottement » -, on ne pourra probablement pas s’asseoir
autour d’une table et penser pouvoir résoudre, sur le papier, le problème des retraites
pour les générations futures. Il faut d’abord réunir tout le monde en intégrant tout le
monde. Ce serait d’abord cela d’après nous, « l’égalité réelle » : car c’est parfaitement
possible.. A partir de là un projet viable doit exclure la nécessité pour tous les jeunes de
ne vivre « que de stages », mais introduire un principe de modulation du système par un
salaire d’autonomie, afin que l’on puisse s’acheminer vers un nouvel équilibre, et discuter
la résolution des problèmes systémiques, notamment celui des retraites, à l’intérieur de
ce cadre novateur. Il faut d’abord revenir rapidement à l’équilibre en privilégiant
l’anticipation sur les questions d’intégration, par la formation, et sans démagogie, par le
moyen d’une formation qui se donne les moyens d’être plus ouverte. Voilà notre réponse
pour le moment. Les droits qui peuvent découler de ce système pourraient ou devraient
être enregistrés sur une « carte vitale professionnelle » remémorant les parcours acquis
en termes de formation, de travail, d’expérience professionnelle…
2) Prévoyant : le projet de formation
Le projet de carrière professionnelle
- secteur d’activité
- orientation professionnelle : commercial, gestion, technique,…
- évolution souhaitée (d’un poste à l’autre : mentionner trois postes…)
- taille de l’entreprise souhaitée
- si le jeune souhaite s’expatrier . en Europe
. hors d’Europe
pour préparer d’éventuelles coordinations
ceci pour la période 28-45 ans (à titre indicatif)
Trouver un tuteur, qui peut suivre le jeune,
La monnaie unique européenne. européenne.
Tome IV Philippe Jourdon / 1961