La monnaie unique europeenne et sa relation au ... - Eumed.net

Une personne de l’Education Nationale doit servir de lien entre l’entreprise
et le jeune. Il faudrait donc prévoir une certaine formation à
l’entrepreneuriat des personnels de l’Education Nationale, un appui sur les
savoirs, savoir-êtres et savoir-faires pour aider les incubations
d’entreprise (qui peut presque être une « école de la seconde chance »
pour certains jeunes, où ils exprimeront plus leur créativité)
. leurs capacités d’offre pédagogique, au contraire, pour aider le jeune. Si
certains cadres et personnels de ces entreprises ont des talents
pédagogiques particuliers, qu’ils puissent être rémunérés de façon
complémentaire par l’Education Nationale, pour leurs services.
(Pour les entreprises de vingt à cinq cent personnes, renforcer le suivi au
niveau régional en ce qui concerne la formation continue. Mais pour toutes
les entreprises, la formation continue ne concerne plus les jeunes de 18-
22 ans jusqu’à 28 ans, mais… la population plus insérée)
. Il y aurait donc intérêt à redéfinir la formation initiale en élargissant le
concept
- à la formation en alternance (si ce n’est pas déjà fait ?)
- une mutualisation réelle des parcours, des droits réels et
des stages rémunérés
(à la fois pour le jeune et pourquoi pas pour la formation en
entreprise)
jusqu’à vingt-huit ans
. Une certaine formation à l’entrepreneuriat, particulièrement utile en
particulier vers vingt-deux ans.
Une telle formation existe déjà dans certaines grandes écoles : par exemple à HEC. Elle
s’adresse plutôt à des jeunes ayant eu une formation académique très poussée, et
souhaitant prouver leurs qualités liées à l’action et au fait d’entreprendre. Sa
généralisation pourrait peut-être poser certains problèmes, mais pourrait aussi constituer
un moyen pour certains jeunes, de retrouver du souffle vis-à-vis du système éducatif
d’enseignement. Un point délicat propre à ce type d’expérimentation, est qu’il est
susceptible parfois, d’habituer des jeunes à travailler gratuitement, dans le cadre de
missions encadrées par des chefs d’entreprises qui y ont un intérêt personnel (lancement
d’un projet, création d’une entreprise, reprise d’entreprise, etc…), mais au moins dans le
cas général ce pourrait être encadré par le système éducatif, à la différence de
beaucoup de « stages » aujourd’hui, ce qui pourrait constituer aussi une façon de valider
la qualité de certains projets, et également de contrôler leur pénibilité.
Si le jeune n’a jamais eu « aucun problème »… Qu’il puisse être « libéré »
de ce dispositif avant vingt-huit, à vingt-cinq, vingt-six ou vingt-sept ans.
Mais qu’une clause prévoit qu’il pourra bénéficier si le besoin se fait
ressentir dans les quinze ou les dix-sept ans qui suivront, de trois ans
complémentaires avec un encadrement au moins partiel par l’Education
Nationale, cette fois « entre la formation initiale et la formation continue »
(pour redéfinir un projet par exemple).
La monnaie unique européenne. européenne.
Tome IV Philippe Jourdon / 1963