jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
Côté forêt le volume calculé est de 180 mètres cube à l'hectare pour une
forêt à maturité, c'est la moyenne observée dans la région. Donc dans le cas
d'une culture unique, pour une forêt naturelle le revenu est de 350$, pour une
forêt plantée de 500$.
Le concept de culture combinée propose trois scénarios:
1- La forêt ouverte. Une culture en sous-étage avec un nombre de tiges résiduelles de 500 à 600 par
hectare ce qui permet la pénétration de la lumière au sol et une température au sol plus élevé. La
couverture de neige est également plus uniforme. Cependant la culture est difficile, parce que les
équipements de fauchage sont mal adaptés et trop volumineux pour ce terrain.
2- Les bandes alternées. Il consiste en bandes de forêt et bandes coupées pour le bleuet. Les éléments
à considérer sont le vent (chablis), l'accumulation de neige au sol et l'évacuation des courants
d'air froid. Le défi est de maintenir la possibilité forestière parce qu'au départ on retire 1/3 de cette
ressource.
3- Une plantation dense en quinconce. On fait appel à une procédure qui cherche à maintenir le
potentiel de la forêt. Ce qu'il faut respecter c'est la distance entre les arbres, une densité forte et de
l'éclaircie facilité par la géométrie des plantations. Les principaux avantages sont de rendre
opérationnel la culture de bleuets, de favoriser une production de bois garantie mais dense tout en
fournissant deux fois plus d'espace au bleuet.
Si on regarde ce modèle de plantation on arrive à une surface de 6 mètres de large pour le bois et de 14
mètres de large pour le bleuet avec une valeur combinée des récoltes de $1,035 comparée aux $830 pour
une bleuetière conventionnelle. Ce que nous fait dire que c'est une solution gagnante-gagnante parce
qu'on garde les deux récoltes et qu'il est possible d'obtenir 180 mètres cube à l'hectare de bois.
Cette gestion saine du territoire demande d'acquérir le maximum de connaissances sur celui-ci,
d'harmoniser les ressources du territoire et faire consensus entre les utilisateurs, par le maintien du
caractère public du territoire et des droits consentis et l'adoption d'une approche basée sur le
développement durable.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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