jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
été assez clair. On a mis de l'argent sur la table, on a donné comme
première priorité d'entretenir le réseau de Forêt Habitée. Il fallait s'assurer
que ça reste en vie. Le deuxième chose que nous avons dite, c'est que nous
pensons que vous devez favoriser des projets structurants. Donc à travers les
projets qui sont déposés, il y a une foule de projets qui sont à caractère tantôt
forestier, tantôt faunique. Il en sort peu jusqu'à maintenant. (Suite inaudible en raison
de problèmes techniques…)
M. Luc Bouthillier: Je vais vous reprendre là-dessus…Je pense qu'il n'y a pas de négation du fait qu'il
se passe des choses qui peuvent être considérées comme des actes de gestion intégrée. L'effort financier
est réel. Mais c'est une façon très éclatée de pratiquer la gestion intégrée des ressources. Est-ce que
dans la loi, bien que ce soit une loi sectorielle, on ne pourrait pas imaginer un mécanisme de planification
intégrée? (Suite inaudible en raison de problèmes techniques)
M. Louis-Jean Lussier, Consultant: Si le développement de la forêt du Québec a évolué depuis ces
dernières années, c'est à cause de " chialeux " comme moi qui sont venus au micro et qui ont dit que les
choses allaient mal. Mais on ne " chiale " pas pour " chialer ". Si on dit qu'il y a des choses qui doivent être
améliorées, ce n'est pas simplement pour le plaisir de critiquer. Il a fallu se battre pour finalement aboutir
à une politique forestière de forêt privée. Ces gens-là ont retroussé leurs manches et ont eu le courage
de parler. Ce qui me déçoit beaucoup ce matin, c'est que monsieur et madame public ne sont pas ici et
ne parle pas. Qu'est ce qu'on veut finalement? On veut que la forêt québécoise rapporte le maximum de
bien-être économique pour ses citoyens. Mais ces citoyens sont-ils représentés?
M. Philippe Marquis, MRC de la Matapédia: Je suis préfet suppléant et maire d'une petite municipalité.
Ma population est de 250 habitants. Au niveau de la MRC, c'est 21 000. J'aimerais vous parler un
petit peu de mon expérience personnelle. Chez nous, c'est un village forestier et les gens ont toujours
vécu de la forêt et un peu d'agriculture. C'était, à venir jusqu'à il y a quelques années, de l'exploitation
traditionnelle. Les gens étaient rassurés car ils avaient du travail assez régulièrement et ils en vivaient.
Mais le jour où on a mécanisé en forêt, on a dû renvoyer les gens car il n'y avait plus de travail pour eux.
Au niveau de la MRC, on a travaillé sur la mise en place d'un service forestier. Le MRN nous aidé financièrement
à ce moment-là. Ce service nous a permis de discuter de foresterie parce que les maires ne
sont pas tous des gens qui sont versés en foresterie. Cela nous a permis de faire une demande d'expéri-
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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