jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
M. Damien Arsenault, Habitafor: Depuis plusieurs jours, on ne cesse
d'entendre de partenariat, concertation… La différence que je vois dans la
réussite du projet de la Forêt de l'Aigle, c'est que ce n'est pas un industriel. Ils
sont maintenant bénéficiaires d'un CAAF où ils peuvent faire des travaux. Ils ont
toutefois une conscience plus élargie que celle qu'on identifie malheureusement aux
industriels. Je dis malheureusement parce que c'est le besoin du milieu d'avoir une conscience
qui tienne compte des autres ressources. Le besoin de l'industriel c'est la matière
ligneuse. Il faut le comprendre. Seul le ministère peut nous donner l'obligation de mettre dans le milieu
des partenaires avec l'industriel afin qu'il y ait vraiment une gestion du territoire multiressource.
M. Jacques Tremblay, MRN: Vous savez, il y a seulement 6 ans, on ne parlait pas de gestion intégrée
des ressources, on ne parlait pas de multiressource…Depuis 95, on s'est donné un instrument de financement
qui s'appelle le programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier. Ce programme
a donné des fruits importants et a confirmé une tendance qui était irréversible. Aujourd'hui, on
parle définitivement de gestion multiressource, ça se confirme dans des tas de projets. À preuve, je vous
dirais que depuis 6 ans, on est rendu à 150 millions d'investissement au chapitre du multiressource grâce
au programme de mise en valeur. En pratique, les directions régionales financent, par ce programme-là,
en moyenne 600 projets par année. Ce n'est pas rien et ça veut donc dire que ça répond à un besoin. À
travers ces initiatives, il y a des projets structurants qui vont se consolider avec le temps.
Par ailleurs, toujours au chapitre de la gestion intégrée des ressources et dans le contexte de mise à jour
du régime forestier, je pense qu'il faut voir deux enjeux majeurs. D'une part, il faut permettre aux collectivités
de participer à la gestion forestière. D'autre part, il faut en quelque sorte assurer une plus value
dans la direction du milieu forestier pour assurer le développement socio-économique.
Au chapitre de la gestion intégrée des ressources, il y a une disposition dans la révision du régime qui
oblige l'industrie indirectement à se concerter avec les intervenants du milieu, soit ceux impliqués en
gestion, soit ceux impliqués dans l'action de l'exploitation des ressources sur le territoire. Cette disposition
là est au chapitre de la participation des communautés à la confection des plans d'aménagement.
On est habitué, dans les contextes des plans généraux et des plans quinquennaux à vivre périodiquement,
aux 5 ans une consultation. L'industrie fait ses plans, le ministère les valide, on les soumet en consultation
puis après on les approuve. On va toutefois aller plus loin, conscient que les communautés ont
voix au chapitre, en ce qui concerne l'utilisation du territoire. On oblige, à partir de cette révision de la loi,
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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