jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

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de l'Aigle qui est un idéal d'un côté et les CAAF, qui ne sont pas vraiment
l'idéal de l'autre bord. Entre les deux , il y a énormément de choses.
Actuellement, le contrat d'aménagement et d'approvisionnement forestier,
c'est le droit de s'approvisionner et le devoir ou l'obligation d'aménager, ça indique
pas un goût d'aménager. Est-ce que l'on devrait pas, dans un premier temps,
dire que s'il y avait des gens qui ont plus le goût d'aménager plutôt que d'être obligés, on
pourrait leur en confier une partie de l'aménagement. Cela n'enlèverait pas le droit à l'autre de
s'approvisionner, dans certains cas avec différentes sortes de travaux. Ces intermédiaires on n'en
parle pas beaucoup. Est-ce que les travailleurs peuvent faire un pas en avant, est-ce qu'il peuvent s'insérer
dans le système d'aménagement. Est-ce qu'ils peuvent négocier des morceaux de territoire où ils
peuvent aller chercher, non pas une pleine rentabilité mais un morceau du chiffre d'affaires qui va les
faire un peu plus prospérer et où les conditions de travail vont s'améliorer. La Forêt Habitée est habitée
par le travailleur avec sa scie mécanique dans les mains. Est-ce qu'il est représenté sur ces comités, estce
qu'on tient compte de lui? Est-ce que cette nouvelle richesse là lui sert et sert à l'organisation qui l'entoure?
M. Luc Bouthillier: il y a donc 2 niveaux de questionnement: Quelle est la situation du travailleur
dans la Forêt de l'Aigle et est-ce que dans le projet de Forêt Habitée, il y a des éléments qui permettent
véritablement de valoriser la condition de travailleur forestier? Pour la question bien précise, M.
Beaudoin, qu'en est-il des travailleurs forestiers qui ont le bonheur de travailler sur la Forêt de l'Aigle?
M. Marc Beaudoin, CGFA: Évidemment, sur la Forêt de l'Aigle, la planification prend une autre dimension.
On planifie des interventions différemment, avec des objectifs différents. Cela se défend ou non
, c'est à vous d'en juger. Il a fallu développer l'expertise de notre main-d'œuvre. Est-ce que ces gens-là
sont représentés sur le conseil d'administration de la forêt de L'Aigle? Pas directement. Mais est-ce qu'on
les prend comme des travailleurs ordinaires? Absolument pas. L'image qu'on envoie toujours de la Forêt
de l'Aigle, les gens que l'on voit en premier, ce sont les travailleurs, les opérateurs et pas uniquement
forestiers . Évidemment, pour atteindre les standards qu'on s'était fixé, il a fallu procéder à beaucoup de
formation. Il s'agissait de leur apprendre ce que l'on attendait et puis petit à petit, on a développé des
techniques, de nouvelles façons de faire pour que ces gens-là aient un travail plus facile, qu'ils augmentent
leur compétence et qu'ils retirent un réel sens de fierté de ce qu'il font. Donc, le travailleur pour
nous, ce n'est pas juste une ressource mais c'est aussi des gens sur qui on met beaucoup d'efforts pour
rendre leur vie plus facile. Est-ce que ça change les conditions salariales? Dans certains cas oui, dans
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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