jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
INTRODUCTION AU DÉBAT
DE LA SESSION DE PLÉNIÈRE
PAR M. LUC BOUTHILLIER ANIMATEUR.
La nuit a été courte et mouvementée, pleine de rêves qui ont stimulé la rédaction de
cette fameuse déclaration dont on vous parlera plus tard.
Je pense que la démonstration que nous a fait M. Dupuis en nous présentant le territoire a mis en place
de façon concrète que la forêt est bel et bien un milieu multiressource et qu'il existe des gens, et des infrastructures
en place ( des institutions politiques, des MRC, des municipalités.) Le concept de Forêt
Habitée nous convie à être capable d'utiliser ce qui est en place pour aller plus loin, pour faire plus. La
démonstration de Marc Dupuis est aussi très efficace pour montrer que le concept de Forêt Habitée n'est
pas un concept d'exclusion. Non seulement il faut utiliser les structures, les moyens, les infrastructures,
les institutions qui sont en place, non seulement il faut solliciter le génie des gens qui sont en place mais
il faut aussi trouver moyen de s'arrimer à d'autres réalités comme celle de la forêt privée, comme celle
des premières nations, comme celle des industriels qui trop souvent se sentent menacés par cette idée
de Forêt Habitée. Dans les trois ateliers de hier après-midi, c'est probablement la convergence la plus
forte qui est ressortie.
Ce qui nous a semblé clair c'est qu'il existe deux perceptions du concept de Forêt Habitée. La première,
c'est que ça peut être une entreprise de production de ressources. La deuxième, c'est que c'est une formule
d'aménagement qui vise à concilier tous les détenteurs de droits. Dans le cas d'une entreprise en
bonne et due forme, ça signifie qu'il y a un ménage fondamental à faire dans le cas des droits consentis.
Dans le cas de cette philosophie d'aménagement intégrée, adaptative et inclusive, c'est probablement
plus l'idée de concertation qui est en cause. Est-ce que ces deux approches s'excluent mutuellement?
Est-ce qu'on peut faire l'un et l'autre … Le gros message c'est que peut importe la philosophie qu'on
adopte, il va falloir aborder et re-visiter ces droits consentis. Est-ce qu'il y a moyen de re-visiter ces droit
consentis de façon à ce que les gens qui possèdent et bénéficient de ces droits puissent se sentir partie
prenante plutôt que menacés?
Cela nous amène donc à ces deux autres thèmes fondamentaux qui ont été discutés hier. L'idée de Forêt
Habitée c'est non seulement revisiter la notion de droits consentis mais c'est aussi bâtir des partenariats.
De quoi s'agit-il quand on parle de partenariat? Est-ce qu'on parle d'un véritable partenariat d'affaire
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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