jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
M. Peter Wentholt, l'Association régionale du développement unifié:
Quand M. Deffrasnes dit que le CAAF sert à maximiser l'industrie forestière et
la productivité du territoire, je ne suis pas d'accord. On a maximisé l'industrie
mais jamais la productivité du territoire, ou à peine. Quant on regarde les projets de
Forêt Habitée on voit qu'ils augmentent la possibilité forestière. Donc il serait peut-être
mieux de laisser tomber les CAAF et de donner cela à des forêts habitées parce que la
ressource est là elle ne s'en ira pas s'il y a pas de CAAF. Si on veut faire des changements il ne faut
pas se préoccuper des entreprises il faut demander au gouvernement ce qu'on veut et s'organiser pour
faire arriver les choses après. La ressource reste là donc il se peut qu'il y ait des mariages entre la Forêt
Habitée et les entreprises. Il faut pas ménager la grande entreprise parce qu'elle ne se préoccupe pas des
travailleurs qu'elle met à pied quand elle modernise. Pourquoi alors se préoccuper d'elle?
M. Christian Bélanger, Forêt Normandin. Je ne crois pas qu'il y ait une seule solution. Comme le disait
M. Lussier le Québec pourrait être divisé entre différentes catégories de gestion des forêts. Il faut
s'adapter à différentes situations et pas tout bouleverser. Moi, dans mon cas je suis sur un territoire de
CAAF. Ce qu'on propose c'est pas nécessairement sortir du CAAF. On pense qu'il y a moyen de se développer
s'il y a de la bonne volonté des deux côtés. On a fait un plan de d'aménagement du territoire plus
sérieux que l'inventaire précédent et on est passé d'une possibilité de 1,5 mètre cube à une autre de 3,5
mètres cube sans aménagement. Si on fait des aménagements intensifs on peut aller cherche 4 mètres
cubes, j'en suis convaincu. Donc on propose un partage équitable des surplus, on aurait une partie qui
reviendrait à ceux qui ont créé le surplus et l'autre au bénéficiaire.
Il faut pas attendre après les autres et surtout pas les bénéficiaires de CAAF pour faire de l'aménagement
intégré. Ce n'est pas dans leur mission. Ils sont compétents pour faire de la transformation de la
matière ligneuse. Pourquoi ne ferait-on pas, comme le propose le ministère, de scinder le CAAF en deux,
un CA approvisionnement et un autre CA aménagement intégré qui serait remis aux communautés locales.
Il s'agit de trouver les moyens de le faire.
M. Pierre Drolet, MRN, Bas-Saint-Laurent: On a vu hier la Forêt de l'Aigle qui est vrai bijou: 300 mètres
cube à l'hectare, du bois mature partout, du bois qui se vend 120$ le mètre cube. J'ai eu les yeux vides
toute la journée et je reviendrai jamais voir cela parce que ça va me décourager pour ce que j'ai à faire
au Bas Saint-Laurent. Mais c'est pas possible d'avoir cela dans le Bas St-Laurent des bois de cette qualité
et des territoires sans CAAF. M. Deffrasnes a dit que les projets de Forêt Habitée dans un territoire de
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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