jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
Habitée. C'est de ne pas pouvoir dire que c'est l'industrie qui a mal fait
cela que les pourvoyeurs surexploitent, que les ingénieurs connaissent rien
etc. parce que c'est nous autres qui avons décidé. Forêt Habitée c'est une idée
de développement territorial. Évidemment avoir les droits ça facilite l'embauche
de personnel, mais c'est surtout d'avoir accès à la gestion du territoire. Je me fous
d'avoir accès aux droits de l'érable de sciage parce que ça me donne pas le droit de décider
du développement du potentiel faunique. C'est l'idée principale la responsabilisation des
autorités. Le plus beau résultat c'est d'avoir des groupes qui ne connaissaient pas le monde forestier
qui comprennent maintenant les industriels quand ils prennent des décisions. Ça facilite la cohésion sociale
et la prise de décision avec les industriels qui travaillent à l'extérieur de la Forêt de l'Aigle.
M. Robert Deffrasnes, MRN: Je voudrais mentionner que dans le nouveau régime forestier proposé,
on prévoit une consultation régionale lors d'un renouvellement ou l'attribution d'un CAAF.
M. Raymond Barrette, Coopérative forestière des Hautes-Laurentides: J'aimerais réagir aux commentaires
sur le CAAF et les projets de Forêt Habitée. Je suis d'accord avec M. Deffrasnes qui dit qu'il y aurait
de la concertation à faire entre les intervenants qui ont des droits sur un territoire. Je prend chez
nous: le territoire est couvert à 90% par les CAAF et par les droits fauniques. Depuis la mise en place du
régime de CAAF en 1986 on a quadruplé les emplois et c'est étonnant de voir les investissements des industriels.
Quand on a dit tout à l'heure que les bénéficiaires de CAAF se sont des transformateurs pas des
aménagistes il faut être prudent. Chez nous les transformateurs qui ont eu la responsabilité de l'aménagement
ont eu aussi la connaissance du territoire ce qui leur a permis de le connaître, d'investir et de
créer des emplois.
On est une autre étape. Les industriels ont toujours besoin de cette assurance du territoire mais il faut
plus tenir compte des autres utilisateurs du milieu. Il y a donc une concertation à faire pour que les
détenteurs de CAAF laissent de la place aux autres. Comme l'a montré M. Bélanger, faire des bleuets tout
seul ou faire de la forêt c'est moins payant que de faire les deux en même temps. Ce n'est donc pas une
question de territoire, il ne faut pas enlever les CAAF parce qu'il y a des emplois liés à cela. Créer de
nouveaux emplois qui remplacent les autres, ça ne donne rien. Pour faire de la valeur ajoutée c'est la
concertation qui est le secret. Il pourrait y avoir des droits supplémentaires avec l'idée d'un organisme
neutre qui gère le territoire. Mais surtout c'est une question de réinvestissement d'argent dans le
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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