jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
M. Michel Mongeon, Communauté Wendake: L'espoir est donc de
faire des projets de Forêt Habitée dans les territoires qui restent après avoir
réorganisé les CAAF aux petits industriels qui font vivre les communautés locales.
M. Robert Deffrasnes, MRN: À la limite, oui, mais il y peut-être d'autres formules
comme le financement des projets, la redistribution des redevances et l'accès aux ressources
financières qui permettraient de réaliser des projets plutôt que simplement l'allocation.
M. Michel Mongeon, Communauté Wendake: Est-ce que ce ne serait pas possible de donner les
droits de coupe aux gens qui gèrent la Forêt Habitée, l'impact économique serait-il suffisant pour entretenir
les Forêt Habitées, les communautés locales,?
M. Robert Deffrasnes, MRN: Ce serait sans doute mieux que maintenant, est-ce suffisant. Je ne sais
pas. Mais je crois que ça ne ferait que déplacer les ressources, ça ne créerait rien.
M. Michel Mongeon, Communauté Wendake: Mais au moins ça ne laisse pas l'argent dans les
poches de certains privilégiés.
M. Marc Dupuis: Passons maintenant à un autre sujet. Quels sont les appuis locaux qu'il faut pour
les projets de Forêt Habitée?
M. Fernando Lavoie, maire de Ferland Boileau: Comme je le mentionnais tout à l'heure, il y a un
problème au niveau de l'appui régional. Actuellement on veut décentraliser au niveau des régions mais
tout de suite dans la région on centralise. Par exemple, on a fait une route de 25 Km dans la forêt et puis
il a fallu présenter toutes les factures pour les 62, 2552.02 dollars de dépenses. Cette centralisation là je
l'aime pas. Ce que j'ai appris ici c'est que la Forêt de l'Aigle a le territoire et la gestion, ils font les profits
et les investissent. Dans le cas des forêts habitées l'organisme doit avoir son territoire et le contrôler.
Avant, on se faisait contrôler par le conseil de comté, maintenant c'est d'autres. Qui est mieux placé que
les gens de la place, du milieu, pour gérer la Forêt Habitée? Par exemple, Abitibi voulait ajouter 7,000
hectares au territoire de Ferland-Boilleau mais lorsqu'ils ont vu que la MRC centralisait les décisions ils se
sont retirés.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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