jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
Les commentaires que je vais apporter vont toucher la Forêt Habitée, un
peu comme la Forêt de l'Aigle. Je voudrais préciser que la gestion multiressource,
dans notre cas, c'est le gouvernement qui la fait, plus particulièrement
le ministère des ressources naturelles, le ministère de la faune et des parcs et le
ministère de l'environnement. La forêt prend plusieurs directions et c'est eux qui ont
la responsabilité de gérer la forêt. Au ministère délégué à la faune, il y a aussi une direction
parc. Au ministère de l'environnement, il y a la direction biodiversité qui nous suggère des
aires forestières protégées. Ces différents ministères cèdent des droits sous forme de CAAF, d'agences
de mise en valeur de ressources forestières, de forêts d'exploitation, de forêts d'enseignement et de
recherche, de stations forestières telles la CGFA. Entre temps, le ministère a aussi conclu des ententes:on
a la SEPAQ, des réserves écologiques et fauniques, on a des ZECs, on a des pourvoiries, on a des aires fauniques
communautaires et aussi des petits parcs aménagés.
Sur le même territoire, qu'est-ce que ça peut donner? La région que l'on veut représenter est l'aire commune
au nord du parc de la Vérendrye. On y retrouve la ZEC Pontiac. C'est un territoire qui est sous convention
pour l'aménagement de la faune et l'aménagement des pourvoiries. Il y a pratiquement pas de
territoires libres. On est toujours au prise avec une entente bilatérale, soit sur une ZEC, soit avec la Sépaq
. Le territoire libre est restreint. À côté de la forêt de l'Aigle, c'est la même chose. Au nord, on retrouve
des ZECS; les territoires libres se retrouvent donc autour du Baskatong. Ce sont des territoires où la forêt
est très habitée, où l'on retrouve des ravages de chevreuils.
Aujourd'hui, on retrouve donc une utilisation multiressource de l'ensemble des territoires qui sont sous
CAAF. Une bonne partie du territoire tels les pourvoiries, les ZEC et la SÉPAQ ont des ententes avec le gouvernement.
Il y a peu de territoire qui sont présentement libres. Tant que les droits de l'un n'interfèrent
pas au détriment des droits de l'autre, la coopération entre les différents individus ou organismes demeuraient
facile. Mais aujourd'hui l'industrie forestière s'est mise à exploiter intensivement la matière
ligneuse. De 20 millions il y a 15-20 ans, on exploite aujourd'hui pour 34 millions. Les superficies octroyées
pour les droits de chasse et de pêche occupent une bonne partie du territoire. Les sentiers récréotouristiques
(motoneige, VTT, canot-camping) sont très présents sur le territoire. On a aussi des bâtiments
privés qui se sont construits, des chalets. Il y a donc beaucoup de particuliers qui ont des habitats
de villégiature autour de certains lacs. Dans la région , il y aussi des autochtones avec qui nous avons des
ententes bilatérales. Tous revendiquons nos droits mais il revient au gouvernement du Québec, seul pro-
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-2
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