jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...
jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...
jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
vendredi<br />
d'avoir plus <strong>de</strong> <strong>la</strong>rgesses dans cette voie-là. Si on retrouve le ren<strong>de</strong>ment<br />
accru dans les autres usages <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>forêt</strong>, à ce moment-là il faudrait peut-être<br />
créer davantage <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> Forêt Habitée, les vivre et regar<strong>de</strong>r les expériences<br />
qu'on en tirera….<br />
M. Luc Bouthillier: Est-ce que c'est p<strong>la</strong>usible <strong>de</strong> croire que le ren<strong>de</strong>ment accru c'est<br />
aussi d'autres valeurs forestières que <strong>la</strong> matière ligneuse? Comment le projet <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment<br />
accru interpelle les pourvoyeurs? Ce qui est c<strong>la</strong>ir c'est que le ren<strong>de</strong>ment accru va impliquer plus <strong>de</strong><br />
voirie, plus d'efforts sylvicoles…Est-ce qu'il y a une occasion pour profiter <strong>de</strong> ces efforts dans le but d'augmenter<br />
le développement en matière faunique. Est-ce que les pourvoyeurs voient dans cette histoire <strong>de</strong><br />
ren<strong>de</strong>ment accru, une occasion?<br />
M. Danny Hogg, Fédération québécoise <strong>de</strong>s pourvoyeurs: En fait, il y a <strong>de</strong>ux visions présentement<br />
pour les pourvoyeurs. Dans certaines pourvoiries, il y a <strong>de</strong>s pourvoyeurs qui font eux-mêmes <strong>de</strong>s travaux<br />
et qui récoltent <strong>la</strong> matière ligneuse. Il y a donc <strong>de</strong>s pourvoyeurs qui font du ren<strong>de</strong>ment accru sans vraiment<br />
le réaliser et sans vraiment le vouloir… Ce n'est donc pas si incompatible que ça avec <strong>la</strong> faune. C'est<br />
juste une autre façon d'amener <strong>de</strong>s gains. Par contre là où le ren<strong>de</strong>ment accru fait peur, c'est quand on<br />
dit que le territoire et <strong>la</strong> <strong>forêt</strong> vont servir davantage à produire <strong>de</strong>s arbres à essence commerciale. Donc,<br />
est-ce qu'il y a encore <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce pour <strong>la</strong> faune et les arbres fruitiers? Si le ren<strong>de</strong>ment accu signifie que<br />
le sorbier occupe l'espace d'un épinette et que c'est l'épinette qu'on veut augmenter ce<strong>la</strong> fait un petit<br />
peu peur…Il y a <strong>de</strong>ux optiques: on voit que d'un côté ce n'est vraiment pas incompatible et <strong>de</strong> l'autre, ça<br />
va dépendre <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon dont ça va se traduire <strong>sur</strong> le terrain.<br />
M. Luc Bouthillier: M. Thiffault, je sais que cette histoire <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment accru est passablement technique<br />
et très forestier mais qu'est-ce que ça implique et inspire à quelqu'un qui est dédié à <strong>la</strong> promotion<br />
<strong>de</strong>s activités touristiques?<br />
M. Jean Thiffault, Association touristique régionale <strong>de</strong> l'Outaouais: Il ne faudrait pas que l'un nuise<br />
à l'autre. Si on parle d'acériculture, c'est sûr qu'on a un potentiel très intéressant dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong><br />
l'Outaouais. Maintenant, si on remp<strong>la</strong>ce les sorbiers par <strong>de</strong>s épinettes, on a un problème. Par contre, il y<br />
a sûrement moyen <strong>de</strong> trouver un terrain d'entente. Il faut faire en sorte qu'on ait pas seulement <strong>de</strong>s<br />
Corporation <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> Forêt <strong>de</strong> l'Aigle<br />
20 Octobre<br />
page 179