jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
PÉRIODE DE DISCUSSION AVEC LES MEMBRES
DE L'ASSEMBLÉE
Q: Je ne suis pas certaine d'avoir saisi le concept d'aire faunique communautaire.
Comment avez-vous fait pour choisir ce type de gestion et quelle est l'implication de
la communauté dans votre aire faunique communautaire?
R Yvon Rainville: Premièrement, nous sommes des pourvoyeurs et le projet est une idée de
l'association des pourvoyeurs. On avait des commentaires et des plaintes de nos clients: les gens étaient
déçus, ils trouvaient que la pêche était moins bonne. On a justement pas beaucoup de choix quand à la
gestion sur un territoire public. En tant que pourvoyeur, lorsque nous avons un droit exclusif, on peut
gérer son territoire. Lorsqu'on est sans droits, c'est autre chose. Moi, par exemple, j'ai mon terrain, mes
chalets mais j'opère sur un lac public, donc n'importe qui peut descendre son bateau à la descente
municipale et aller prendre sa limite de pêche. Quand on est sur un lac public comme le Baskatong et
qu'il y a a plus de 100 000 jours-pêcheurs, ça fait pas mal de monde. À chaque année, les pourvoyeurs se
réunissaient et nous voulions faire quelque chose mais sur un lac public.. Le nouveau mode de gestion
a été proposé par le ministère de la faune. Les aires fauniques ont été mises en place, dans un premier
temps, au Lac St-Jean, puis après 1 an d'opération, on commençait à y voir des côtés positifs. Pour nous,
c'était la seule avenue qui nous restait pour gérer un lac public. Il fallait former une corporation. Ce sont
le pourvoyeurs qui ont fait l'étude et l'ont présentée à la région; celle-ci a accepté. Maintenant, il n'y a personne
qui pêche sans payer. C'est la façon que je trouve la plus juste, le concept utilisateur-payeur. Dans
notre cas, ça été accepté à cause des étude socio-économiques faites par Hydro-Québec. Il a fallu réunir
beaucoup de gens car le Baskatong touche l'Outaouais et les Laurentides. Le ministère de la faune est
venu nous expliquer ce qu'était le concept d'aire faunique ainsi que plusieurs intervenants, tout ça avec
des études à l'appui. Actuellement, on est 13 sur le conseil, les pourvoyeurs, les MRC, les ministères des
deux régions. Lorsque l'on veut faire un changement quelconque, tous ces gens ont leur mot à dire.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-2
Panéliste Membre de l’assemblée
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