jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
il n'y a pas de mécanismes de conciliation. Nous aussi on a constaté que
les autres intervenants pouvaient manquer de ressources. Une des choses
qu'on a proposé est la présence de représentants des ministères impliqués aux
groupes de travaux qui vont permettre l'élaboration en commun des plans. Ces
représentants gouvernementaux pourraient venir appuyer les
personnes qui auraient besoin de mieux connaître l'encadrement législatif et qui auraient
besoin d'informations supplémentaires de la part du ministère plutôt que de l'industriel. Nous
avons aussi proposé ça. Il ne faudrait pas juste mettre l'emphase sur les choses négatives et peut-être
lire ce que l'industrie a fait comme proposition. On ne peut pas se contenter de raconter des histoires
d'horreur comme c'est souvent le cas dans les colloques. C'est sûr que je ne m'attends pas à ce que les
gens viennent au micro pour me dire qu'on fait du bon travail. Et pourtant il y a des gens qui arrivent à
faire des trucs intéressants avec l'industrie forestière.
M. Bruno-Pierre Harvey, Biologiste: La gestion intégrée des ressources, ça fait 15 ans qu'on en parle
au niveau ministériel. Les acteurs sont toujours là, même s'ils ont changé de chaise. Il y a une volonté…
Mais où apparaît la gestion intégrée des ressources dans la réforme du projet de loi? Où apparaît le projet
de gestion de Forêt Habitée dans le projet de loi? On en parle, on dit que c'est une belle philosophie
et que c'est progressif sauf que ça fait 15 ans qu'on dit toutes ces choses…Quand allons-nous arriver à
une véritable volonté politique d'intégrer les gens, les communautés dans la planification d'un territoire?
M. Jacques Tremblay, MRN: Évidemment, à force d'en parler on fini par se répéter. Je vous dirais
que, oui, il y a des choses concrètes en matière de gestion intégrée des ressources, oui, on est toujours
en processus de modification d'une loi. Normalement, au 1er avril, on devrait avoir des mesures légales
au chapitre de la gestion intégrée des ressources. C'est décevant pour les gens qui auraient préféré une
approche musclée pour imposer le concept de Forêt Habitée et la gestion intégrée des ressources. Dans
l'approche politique actuelle, on tient plutôt compte des régimes en place, des emplois ….Moi, au niveau
administratif, je n'ai d'autres opportunités que d'assurer la mise en œuvre et développer les outils en
conséquence. Autre chose, la mise en valeur du régime forestier. L'initiation des projets ça ne viendra pas
du gouvernement du Québec, ni du MRN. On devrait se demander quels sont les besoins véritables au
niveau des communautés. Est-ce que ce sont des besoins de participation à la gestion du milieu forestier
? On pense que oui et on a récupéré cet élément au niveau de la loi. Il y a aussi des besoins au niveau de
l'aménagement et ça transparaît aussi au chapitre de la loi. Au delà de ça, il faut se donner du temps et
il faut que les communautés s'approprient les outils. Au chapitre du programme de mise en valeur, on a
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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