jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
épinettes mais aussi des sorbiers, des érables. Cela nous permettrait de
développer l'acériculture qui risque d'être un marché très intéressant pour
l'industrie touristique. Tout ça sans nuire à la production accrue.
M. Luc Bouthillier: Rendement accru est un autre prétexte à développer une
vision commune, des partenariats et encore de la concertation….
M. Jean Thiffault, Association touristique régionale de l'Outaouais: On a pas le choix, on doit trouver
un terrain d'entente. Tout le monde veut utiliser la forêt, tout le monde veut pratiquer ses activités,
qu'elles soit productrices, récréatives ou touristiques. On doit s'entendre et développer des terrains communs
ensemble.
M. Jocelyn Bonneville, Fédération québecoise des gestionnaires de zecs: Il me semble que le désir
d'introduire le concept de Forêt Habitée viens du fait que l'industrie forestière ne donnait pas les résultats
voulus aux communautés locales et qu'elle ne participait pas au développement durable forestier.
Les gens ne sentaient pas, souvent de par la manière de couper, qu'ils en avaient pour leur argent.
Lorsque l'on entend les industriels en commission parlementaire nous dire qu'ils sont d'accord avec la
gestion intégrée des ressources mais qu'il ne faut pas que ça coûte un sous et que ça dérange personne,
je me pose des questions. Quand les gens veulent quelque chose, ça dérange toujours quelqu'un. Il me
semble que l'industrie forestière a un grand bout de chemin à faire …Il va falloir qu'elle sorte l'argent qui
appartient à la communauté . Si les industriels ne font pas l'effort maintenant, ils vont devoir le faire plus
tard et ça coûtera juste un peu plus cher. Il a fallu un film pour que les gens réagissent et réalisent
certaines choses.
Nous, au niveau des zecs, on est assez organisé. On a des revenus de la faune qui sont minimes mais qui
nous aident à remplir notre rôle. On a participé depuis le début du renouvellement du régime forestier
aux plans quinquennaux. Lors du premier plan, les industriels nous disaient qu'on avait pas d'affaire à se
mêler de la forêt. Après, on a pu un peu plus discuter. Lors du deuxième plan, on nous disait que nos attentes
et nos besoins allaient faire perdre des emplois. Lors du troisième plan, on a fait des ententes et,
comme par hasard, ils avaient oublié de les transmettre à ceux qui les exécutaient sur le territoire…Il y a
des choses qui changent mais ça va pas vite. De la part de nos gestionnaires et des utilisateurs du territoire,
des zecs, il n'y a pas de reconnaissance face à l'industrie forestière. Au niveau du régime forestier,
l'ensemble des organismes fauniques a présenté un mémoire commun où l'on disait au ministre, entre
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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