jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
Tant qu'on n' a pas le contrôle on a pas d'argent. Il faut donc pour réussir
des projets que les gens du milieu gère le territoire et les revenus pour pouvoir
mettre de l'argent avec les partenaires dans les projets. Dans notre cas les
opérations sylvicoles et de récolte c'est 1,3 million environ. Garder ces profits là c'est
de pouvoir les réinvestir pour créer d'autres emplois. Je crois que l'on devrait sortir du
colloque avec cette demande au ministère de pouvoir gérer localement ces territoires.
M. Marc Dupuis: Mais quel serait le rôle de la MRC et des municipalités dans ce cadre là? Est-ce
qu'ils devraient laisser la gestion du territoire à une corporation comme cela?
M. Paul-André David, Sous-ministre, Ministère des régions: On a assisté depuis 2 jours à un constat
et des bilans. Il me semble que 3 conclusions soulignées par Marc Beaudoin sont importantes . Tout
d'abord, la convention multiressource. On s'aperçoit qu'il serait avantageux d'obtenir une convention
comme celle-là. Ce que je comprends de la Forêt de l'Aigle c'est qu'il y a de choses qui se sont faites à
l'amiable. Les gens opèrent et apprennent à se connaître. Le deuxième élément c'est la qualité du territoire.
La Forêt de l'Aigle a été chanceuse de tomber sur un territoire hors droits, il faut le reconnaître. Le
succès est dû en bonne partie à cela ainsi que dans la qualité du projet. Il faut dire qu'en Outaouais, 80%
du territoire est public et on retrouve la plus importante réserve de feuillus au Québec que beaucoup de
personne veulent avoir d'ailleurs. Il faut apprendre à vivre ensemble. La difficulté jusqu'à maintenant
pour la Forêt de l'Aigle ça n'a pas été de travailler avec la MRC. Le problème n'est pas là. Il faut maintenant
changer des choses et la question c'est de savoir comment changer le partage du territoire.
J'aimerais ajouter une réflexion personnelle. Je trouve dommage que dans l'exercice de révision du régime
forestier on n'ait pas inscrit les forêts habitées afin de faire le tour du terrain. On s'aperçoit en effet que
dans l'exercice de Forêt Habitée il y a des expériences fort intéressantes, des résultats
extraordinaires. Ce qui compte dans cela c'est le potentiel humain. À mon avis on y perd quand on tient
compte uniquement de l'intégrisme économique. Je crois donc qu'il faut baliser le changement et
discuter des vraies choses et notamment de qualité de territoire pour pouvoir sortir d'ici avec une
déclaration et influencer la commission parlementaire. Pour cela il faut être très mature pour parler des
vraies choses.
M. Marc Beaudoin, Forêt de l'Aigle: On parle de territoire et de débloquer des territoires mais le vrai
propos de Forêt Habitée c'est le changement socio-économique. Le plus beau résultat du projet c'est
outre les opérations qui se passent sur le territoire, de responsabiliser les gens et d'apprendre à travailler
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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