jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
Si on a tablé dans le rapport interministériel sur le partenariat et le respect
des droits consentis, dans la pratique, en raison de l'absence de financement,
le projet de Forêt Habitée ne peut pas marcher.
À la question posée: Est-ce que les projets peuvent favoriser le développement d'une
économie locale et régionale axées sur les projets multiressource.? Ma réponse est double
et est liée à des expériences vécues dans ma région.
Les échecs mettent en évidence les facteurs de réussite qu'il faut obtenir. Aucun des deux projets pilotes
qui apparaissent comme telle dans la liste des projets du ministère, n'ont put, jusqu'à maintenant, devenir
viables. La raison est simple, ils dépendent essentiellement de subventions pour leur survie.
Les projets de la Forêt Ouareau et de Chutes Saint-Philippe pourront fonctionner, dans la mesure où ils auront
accès à des projets de volet 2. Le jour où ce programme n'existera plus, rien ne pourra permettre la
survie des projets. Tout simplement parce que la matière ligneuse ayant été attribuée par CAAF, il n'y a
donc pas d'autofinancement possible. La mise en valeur des autres ressources n'est pas assez rentable
pour permettre la survie des projets.
Deuxième cause d'échec: le contrôle du territoire. Le fait de ne pas pouvoir contingenter les prélèvements
fauniques, ou moduler l'accès aux territoires qui sont aménagés par les organismes posent de
nombreuses contraintes sur les investissements reliés à l'aménagement. Il existe également des chicanes
de juridiction entre les municipalités, la MRC les organismes sans but lucratif et les industriels, pour
définir le plan de développement. Celui-ci n'a pas été mis en pratique.
Il existe par contre, dans la région des Laurentides, deux projets qui ne sont pas des projets témoins et
qui eux fonctionnent bien. Il s'agit du centre éducatif des Laurentides et de la Forêt Saint-Donat. Dans les
deux cas les facteurs de succès sont:
• Territoire libre de CAAF, donc le bois peut-être vendu et est la première source de financement;
• La structure de gestion est clairement établie, dans un cas un organisme sans but lucratif et dans
l'autre une corporation municipale. Les objectifs sont clairement identifiées, les règles de fonctionnement
sont connues et les plans de développement ont fait consensus dans le milieu. Il s'agit donc
d'un autre facteur de succès essentiel, l'accessibilité de la population aux plans.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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