jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
• Ils ont obtenu également un contrôle du territoire.
L'existence d'un plan d'aménagement accepté a permis un aménagement programmé
d'avance, un auto-financement des projets. Par exemple, dans le cas du
projet de centre éducatif, il est autonome financièrement, après trois ans. Il n'a plus
besoin des volets 1 et 2.
Les administrateurs, peuvent aménager l'ensemble des ressources du territoire. De plus il existe maintenant
plusieurs sources de financement, , faune, récréotouristique, camping.
La matière ligneuse n'est plus la seule source de financement.
Le contrôle du territoire est facilité par le fait qu'il n'y a pas eu d'autres droits consentis. Il y a également
un consensus dans le milieu. Par exemple, les associations de chasse et pêche ont donné leur consentement
au contingentement des prélèvements par l'organisme qui gère le territoire.
Localement ces projets ont donc permis le développement économique basé sur l'aménagement
multiressource.
Au niveau régional je ne crois pas que le concept peut être un facteur de développement même quand
tous les facteurs de réussite sont réunis. Parce que le développement d'une économie régionale basée
sur le multiressource passe d'avantage par la concertation entre les organismes déjà présents sur le
territoire plutôt que par un nouveau mode.
Par exemple, dans les Laurentides 94% du territoire public est déjà en territoire faunique: zec ou
pourvoiries. Un peu plus que 94% est sous CAAF. Il existe donc deux séries d'organismes qui , s'ils se concertaient,
permettraient un aménagement multiressource. Dans ce cas le projet de Forêt Habitée ne
pourrait pas suppléer à ce qui n'existe pas actuellement la concertation. Localement cependant c'est
une autre chose, le concept peut s'appliquer, mais uniquement dans la mesure où les facteurs de
succès identifiés sont présents.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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