jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

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priétaire, de gérer ce territoire et ses ressources de façon polyvalente
pour le bien de la collectivité. Nous devons donc revendiquer que par rapport
aux droits que le ministère nous a octroyés.
En même temps que le ministère octroie des droits, il octroie aussi des obligations:
des arbitrages, des consultations publiques, des règlements sur les normes d'intervention,
des droits de coupe pour respecter les rendements. Plusieurs de ces obligations se rapportent
à la protection du milieu. Le plan annuel d'intervention doit respecter les affectations soumises par la
FAPAQ et le ministère de l'environnement. Le règlement sus les normes d'intervention décrit très précisément
le cadre dans lequel l'industrie doit opérer. Ce règlement vise à protéger la faune, la flore, la
régénération ainsi que d'autres activités territoriales. Les infractions sont aussi émises lorsque le RNI (règlement
sur les normes d'intervention ) n'est pas respecté. L'industrie forestière a beaucoup évolué dans
cette optique. Elle est consciente que la forêt est un bien collectif et que tout ceux qui l'utilise on le droit
d'en jouir. Louisiana Pacific, la compagnie pour laquelle je travaille actuellement, n'opère plus lors des
périodes de chasse à l'orignal ou celle de la chasse aux chevreuils. Il y a des ententes avec des associations
de motoneige ou de VTT pour les opérations forestières à proximité de leur sentiers. Elle a planifié
des secteurs de récolte afin de planifier un développement de villégiature concentré en collaboration
avec les promoteurs. Bien d'autres exemples peuvent venir confirmer l'intégration de divers intervenants
sur le territoire.
La loi sur les forêts va être amendée sous peu et va introduire davantage d'obligations pour les industriel
forestiers en vue de faciliter encore l'intégration des multiples activités forestières. Les MRC, les pourvoiries,
la Sépaq, les ZECS, les autochtones seront dorénavant les participants à l'élaboration des plans
d'intervention forestière. De plus, l'industrie a demandé d'introduire une vérification interne sur les
travaux forestiers qui doivent être effectués. L'industrie forestière s'acquitte généralement bien des obligations
qui lui sont dévolues. Les divergences avec les autres intervenants sont donc de d'autres nature.
Les autres intervenants désirent souvent réduire l'activité des industriels forestiers pour leur propre
avantage. Dans ce secteur, il revient au gouvernement d'intervenir. Si les droits de l'un briment les droits
de l'autre, le gouvernement aura à trancher. C'est lui qui a octroyé tous ces droits. S'il n'a pas toujours
tenu compte de la cohabitation possible, il devra rétrocéder tôt ou tard les droits, avec tous les implications
politiques, financières et économiques que cela implique. Évidemment, avant d 'être aussi drastique,
il y a des mesures de médiation qui peuvent s'appliquer et rendre la cohabitation possible dans
bien des cas. Dans la région de l'Outaouais, on peut se référer à l'entente entre les Algonquins du Lac
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-2
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