jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

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territoire. Cela ne doit pas venir des profits des compagnies qui font des
opérations en forêt parce que le profit leur permet de se développer, mais
ça doit venir des droits de coupe et qui devaient être réinvestis.
M. Louis-Jean Lussier, Consultant: Je suis très heureux d'entendre dire que les
gens considèrent de séparer les CAAF en deux. Hier on avait un peu peur de cette idée et
aujourd'hui plusieurs l'ont mentionnée. L'étapisme, ou comment manger l'éléphant en
morceaux, c'est des fois un mal nécessaire. Même si je suis passé par le BAEQ, les Opérations Dignité et
autres opérations du genre, avec des succès mitigés, j'ai dans les tripes un atavisme, un optimisme dont
je ne peux me défaire. Quand j'entends des choses comme cela je rêve du jour où on aura les deux CAAF.
J'ai entendu dire que ce n'est pas facile de sépare les deux dans le cas des forêt feuillues, moi je dis que
le jour où des professionnels aménageront tout un territoire il y aura peut-être un chance d'éviter certaines
erreurs comme celle d'éviter l'enrésinement à outrance, et de mettre les feuillus à l'honneur.
M. Jacques Robert, Service canadien des forêts: Ce qui me frappe, c'est qu'on mentionnait qu'il était
dangereux pour les forêts habitées de changer une " job " par une autre. Mon expérience avec les
métayers et avec les gens de la Forêt de l'Aigle c'est la qualité de vie et la fierté des travailleurs qui ne se
retrouvent pas souvent ailleurs. Il y a sans doute des avantages, des économies sociales à regarder dans
ces formules-là grâce à la qualité des bois. Les avantages provenant des ressources humaines sont aussi
à considérer.
M. Michel Mongeon, Communauté Wendake: Je crois qu'il serait important de développer une notion
de développement intégré à l'échelle des régions, où la notion de Forêt Habitée soit intégrée. Il
faudrait mettre les ressources nécessaires pour que ces plans là abordent l'ensemble de la problématique
du développement intégré local et régional et du partage des retombées de façon à s'assurer que
les gens aient des outils pour gérer. Présentement chacun tire sur sa couverture, sur des petits projets,
mais sur l'ensemble du territoire pour que le développement soit intégré, on a pas d'outil..
M. Guy Verron, CLD Charlevoix-Est: J'aimerais pousser l'idée de Guyslain Miousse quant au programme
de mise en valeur. On pourrait aller plus loin que les projets de Forêt Habitée, vers des projets
d'aménagement intégré. Comme dans la Forêt Normandin on intégre les bleuets et la forêt , je ne vois
pas pourquoi on pourrait pas intégrer les ministères. Il y a des ministères qui ont des vocations régionales
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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