jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
M. Robert Deffrasnes, MRN: Je voudrais exprimer mon accord complet
avec la déclaration de Maniwaki. Si effectivement, dans mon intervention
d'hier, j'ai indiqué que je ne voyais pas d'avenir au concept de Forêt
Habitée, j'ai précisé qu'il n'y avait pas d'avenir sans une modification fondamentale
au régime forestier actuel. Ce qui est proposé par la déclaration c'est effectivement
de demander au gouvernement de se donner un cadre général qui, je suppose,
impliquera tous les ministères concernés. Ça demande également une révision légale du régime
actuel, tant forestier que des autres régimes. Moi, je suis en accord complet avec ce qui est présenté.
Je crois au concept de Forêt Habitée. J'en suis pas le père mais j'ai contribué, avec Luc Bouthillier entre
autres, à son émergence, à sa définition. Je pense que c'est une façon de permettre le développement
des collectivités locales qui est adapté aux ressources dont le Québec dispose. Qui peut permettre de
revaloriser certaines collectivités . Ce n'est pas une panacée, ça ne doit pas remplacer des choses déjà
bien établies mais il faut que ça s'implique et ce qui est proposé là, c'est le minimum pour que ça puisse
s'appliquer. Je l'appuie totalement.
M. Luc Bouthillier: Effectivement, c'est le minimum. On est conscient que pour aller plus loin, il
faudrait qu'on se réunisse, qu'on en débate… Ça pourrait faire probablement l'objet du prochain colloque…
M. Jacques Forget, agronome au secrétariat rural à Ottawa: Au secrétariat rural, à l'instar de
plusieurs provinces, on parle de développement et de politique rurale au Québec. Depuis longtemps,
lorsque l'on parlait de développement rural, on pensait à l'agriculture. Depuis 4 ou 5 ans, on essaie de réformer
le cadre du développement rural en y insérant bien sûr l'agriculture mais aussi d'autres secteurs
comme les forêts, les mines, les pêches, etc. Pour revenir au texte, est-ce qu'il y un rapport entre le paragraphe
4 et le paragraphe 7 lorsqu'on parle du cadre. Est-ce qu'on se réfère au cadre général de fonctionnement
dont le gouvernement devrait se doter? Si oui, moi je l'appellerais un cadre juridique formel.
M. Jocelyn Bonneville, Fédération des gestionnaire de zecs: Au paragraphe 5, ne fait-on pas en sorte
que les seuls projets de Forêt Habitée seront ceux qui seront exclusivement réservés aux groupes qui
auront l'ensemble des pouvoirs. Ça exclut la possibilité que des intervenants divers, des forestiers, pourvoiries
, zecs, municipalités, pourraient s'entendre. Est-ce que le choix qui a été fait? Ça fait en sorte de
mettre de côté l'autre formule, qui peut être possible, mais il me semble drôle que le mot "exige" soit là.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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