jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
ence pilote au ministère des forêts. Ce fut une expérience valable que
nous pourrons évaluer dans quelques années. Le service forestier nous a
permis de discuter avec l'industrie, de Forêt Habitée par exemple. Dans la MRC
de la Matapédia, il y a 3 projets de Forêt Habitée. Je ne peux pas affirmer que ce
seront des projets qui seront viables à perpétuité. Mais je pense que c'est une
expérience qui devra être poussée plus loin. Quant à la concertation, ça se fait à deux ou
à plusieurs et il doit y avoir un peu d'égalité. Si on discute avec l'industrie et qu'on a pas le
poids, je ne pense pas qu'on avance. Les projets de Forêt Habitée génère des argents qui vont dans
un fonds forestier. C'est obligation que nous avons dans l'entente avec le ministère. Si le ministère verse
de l'argent dans un fonds forestier et qu'il a des projets qui génèrent des fonds également, ça doit être
réinvestit dans des municipalités qui sont localisés près de certains projets. On s'est donné également un
comité multiressource. Ce comité inclut l'industrie, les OGC, une coopérative forestière, la faune bref tout
ce qui se retrouve autour et dans la forêt. Pour plusieurs personnes, c'est inquiétant car nous sommes
obligés de s'asseoir, de discuter d'essayer d'atténuer les problèmes et de combler les aspirations des
gens du milieu. Je pense que c'est de cette façon là que nous allons avancer.
M. Luc Bouthillier: Alors un beau témoignage qui montre bien que le MRN peut donner des appuis,
que c'est important de développer une vision régionale et que les comités multiressource ça peut fonctionner.
Il y a une chose que je retiens cependant c'est qu'il est essentiel d'évaluer ces exemples-là pour
s'assurer qu'on apprend quelque chose. Est-ce que vraiment on a ça dans notre réseau de Forêt Habitée?
M. Lapierre avec le mot de la fin pour ce qui est de notre débat…
M. Hugues Lapierre, Fédération des ZEC: Je suis venu ici avec certaines zecs du Bas St-Laurent et
tout à l'heure on parlait du fait que notre gestion était un peu éclatée. Il y a une idée qui me semble évidente,
et comme jeune professionnel , je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas déjà en place. C'est
de voir les ministères, la direction à Québec ne pas être capable de s'entendre, de pas voir assez souvent
la FAPAQ et le ministère des ressources naturelles travailler de concert. J'ai aimé entendre que dans
certaines régions certaines directions de projets fonctionnaient bien. Je pense toutefois qu'on devrait
sentir un message clair venant de la direction de Québec. Ensuite, en région, on va pouvoir développer
des outils. On les a souvent en tête mais trop souvent on est barré. Si le message était plus clair d'en
haut, ça bougerait peut-être plus en bas. On aurait moins souvent affaire à des fonctionnaires qui sont
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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