jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
CAAF c'est presque pas un projet de Forêt Habitée. Mais pour faire avancer
les choses et obtenir éventuellement l'idéal qu'est la Forêt de l'Aigle, ne
pourrait-on pas regarder certaines avenues? Par exemple, séparer l'aménagement
de l'approvisionnement et donner aux organismes d'aménagement, coop
et sociétés sylvicoles, un peu plus de latitude en garantissant des contrats d'aménagement
de 5, 10, 25 ans. Ça donnerait un volume d'affaires garantie qui ne fournirait pas
beaucoup de profit parce que l'industriel paye 25$ le mètre cube mais avec les autres contrats
en forêt privée et publique ça permet de faire travailler les travailleurs. Ça les sécurise pour plusieurs
années. On peut ainsi faire avancer les sociétés d'aménagement et ensuite on pourrait interpeller les
bénéficiaires pour ce qui est de l'approvisionnement. On pourrait aussi faire comme à la société des
Monts: s'entendre pour garder le bois sur la frange des forêts de banlieue et s'entendre sur le prix avec
l'industriel et, éventuellement, à la faveur de changement de CAAF, ou autrement, prendre le contrôle de
5000 ou 10,000 hectares. On doit donc regarder la mouvance générale et de voir comment on repositionne
les producteurs de ressources et comment graduellement on les fait cheminer vers la production
mais sans tout changer d'un coup.
M. Robert Deffrasnes, MRN Deux mises en garde à l'égard de cette proposition. Oui c'est faisable
dans la mesure où on ne change pas des emplois existants par d'autres. Deuxième mise en garde, c'est
que dans la forêt feuillue tu peux pas dissocier l'aménagement de la récolte. Une coupe de jardinage tu
ne la fais pas faire par un ouvrier sylvicole et ensuite par un bûcheron. Ça doit être la même entreprise
qui aménage et qui récolte la matière ligneuse. Le contexte est pas pareil partout.
M. Ghislain Miousse, SER Des Monts La première et principale Forêt Habitée au Québec c'est la forêt
privée. Il y a un intérêt à voir ce qui peut s'y faire. L'aménagement en forêt privée doit être soutenu par
une enveloppe à la hauteur des attentes des propriétaires et il y a encore un fort intérêt à cet égard,
dans le Bas Saint-Laurent en tout cas. L'argent est insuffisant.
Un premier constat que je fais de ce colloque c'est que les revenus tirés par l'état de l'exploitation des
ressources d'une région doivent être utilisés tout d'abord pour la mise en valeur des ressources de cette
même région. Quand on fait un profit à la Forêt de l'Aigle on le réinvestit dans la Forêt de l'Aigle.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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