jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
M. Peter Vantoldt, Association régionale de développement unifiée
du Lac St-Jean: Juste pour répondre à M. Tremblay. Je n'ai rien contre vous
monsieur mais ce n'est pas le MRN qui a initié la gestion intégrée des
ressources. Ca vient du sommet de Rio de 1992 où l'on a fait un constat mondial
où la foresterie allait mal. Jacques Brassard n'a rien inventé. Vous êtes deux ministères
alors quand vous parlez de concertation…Je vais vous donner un exemple bien concret: je
ne suis pas un ingénieur forestier et pour la première fois de ma vie j'ai consulté un plan quinquennal
d'aménagement forestier. Je me suis senti imbécile parce que je ne pouvais pas comprendre
la moitié de l'information que l'on retrouvait dans ce plan. Et là, tu dois poser des questions aux personnes
présentes. Dans notre secteur, les aires communes sont en exploitation et font 25 000 hectares de
coupe à blanc. Dans ces 25 000 hectares, qu'elles sont les actions qui sont prises pour protéger la faune
? Est-ce qu'il y a des aires de nidification, est-ce qu'il y a des ravages d'orignaux? À toutes ces questions,
l'industriel me répond que non et que c'est pas sa " job " mais celle de Faune et Parcs. Aux mêmes questions
posés à Faune et Parc, on nous répond qu'ils n'ont pas d'argent pour envoyer du monde sur le terrain
pour vérifier si il y a des orignaux, des ours ou de la nidification. Comment voulez-vous que je vous
crois lorsque vous dites que le ministre va aider le simple citoyen à réussir à s'intégrer à l'intérieur des
aires communes de gestion dans le but de faire des projets de Forêt Habitée? Comment voulez-vous que
je vous crois quand le ministère de la faune n'est pas capable d'aller faire une évaluation de terrain?
M. Fernando Lavoie, maire de Ferland-Boilleau: D'abord, je déplore l'absence du ministre des
ressources naturelles et du ministre Jolivet qui devaient être présents aujourd'hui. Je pense que le gouvernement
avait de très bonnes idées en 1995 quand il a lancé le projet de Forêt Habitée. M. Jolivet a ensuite
été nommé dans le but de mettre en place une politique sur la Forêt Habitée. Aux élections
suivantes, Jolivet a été muté à un autre ministère. Pour moi, il est clair que le gouvernement n'a pas cette
volonté politique de faire de la Forêt Habitée. La volonté politique n'en a que pour Montréal. Depuis 3 trois
jours, on entend les expériences de tous et chacun. Certains réussissent, d'autres moins. Si au moins on
avait la volonté au départ de continuer…On a confié la gestion des TPI à des MRC alors qu'on est même
pas capable, sur les territoires de TPI, de faire des projets de Forêt Habitée. On a beau se parler et se concerter,
on n'a pas d'outils. On est bloqué et ça nous fait peur. Regardez les grandes associations comme
celle de Jacques Gauvin, l'AMSQ. C'est un beau parleur devant nous mais quand il est devant le ministre,
que pensez-vous qu'il fait? Que voulez-vous, on a peur de déranger! J'aurais bien voulu que M. Brassard
ou M. Jolivet assistent à ce colloque mais ils n'ont pas daigné se déranger. Pas pour nous, de petits ruraux
de Maniwaki! Mais on est capable de voter!
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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