jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
jeudi
19 Octobre: Atelier-1
et d'autres des budgets régionaux, par exemple, le MAPAQ, ou le ministère
des Transports. Qu'est-ce qui empêcherait ces ministères de mettre un
équivalent du volet 2 ce qui ferait en sorte que quand on touche dans un
projet l'agro-alimentaire on aurait un volet 2 également, la même chose pour
le tourisme .
M. Richard Lacaire: Ce que je retiens c'est qu'il y a des projets de Forêt Habitée qui sortent
plus de mètres cubes que la possibilité forestière traditionnelle, donc plus de retombées.
Le fait que l'on ait révisé la loi en 1986 a fait en sorte que l'on a coupé plus de bois. Mais il y plusieurs intervenants
qui peuvent le couper et l'industriel demande seulement qu'on lui apporte plus de bois pour
qu'il puisse se développer. Donc le CAAF a permis de développer les industriels parce qu'ils avaient des
garanties avec les CAAF et qu'ils pouvaient emprunter à la banque. Mais est-ce qu'il y aurait pas moyen
de livrer les mêmes volumes de bois et est-ce que la banque aurait été prêteuse quand même?
M. Vincent Barrette, Produits Forestiers Turpin: Je travaille en forêt feuillue depuis 10 ans et j 'ai le
privilège de travailler dans une belle forêt feuillue qui pourrait se comparer avec la forêt de pins qu'on a
vu hier. J'aime la forêt pour l'ensemble des ressources qui s'y trouve, pas juste la matière ligneuse, et j'ai
eu la chance de faire du jardinage dans une forêt bien entretenue par la McClaren. On a beaucoup
amélioré notre intervention depuis 8-10 ans mais c'est comme si ce n'est plus apprécié alors qu'au début
c'était la révélation. Je n'aime plus travailler en forêt publique parce que maintenant comme industriel
c'est jamais bien. Je crois que l'ensemble des intervenants du milieu forestier ont à coeur de bien travailler
mais il faut arrêter de se lancer des roches et plutôt essayer de bâtir un édifice. Actuellement c'est
peu édifiant. Malgré la qualité des interventions que l'on fait, on cherche les virgules pour nous donner
des jambettes. Si on déroge, même pour faire mieux, c'est pas bon et il y a un genre d'humeur qui est
contre tout actuellement. Si un jour un projet de Forêt Habitée achète une usine et cherche à être compétitif
sur le plan mondial en se heurtant à plein d'exigences qui demandent de l'argent, on va
s'apercevoir que c'est l'argent qui mène.
M. André Riopel, Directeur Société Sylvicole: J'aimerais dire que les travailleurs de la Forêt de l'Aigle
travaillent fort comme les ouvriers d'ailleurs et que la paye est pas plus grosse qu'ailleurs au Québec.
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