jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
ensemble de créer des liens entre des organismes qui n'en n'avaient jamais
eu avant. Cela fait en sorte que la communauté se tient beaucoup plus,
elle est au courant des problèmes qu'il peut y avoir et trouve des canaux de
communication qui vont faciliter la résolution de ces problèmes.
Je pense qu'il serait intéressant que les Forêt Habitées se joignent aux regroupements
forestiers pour s'allier dans le développement. Parce qu'on s'aperçoit souvent que ce qui
manque dans bien des cas c'est que le tissu social est pas assez serré pour permettre la réunion des
forces dans un milieu.
M. Sylvain Masse, Service canadien des forêts. Ce que ce que je comprends c'est qu'un des gros
problèmes de la Forêt Habitée, c'est d'aller chercher des territoires parce qu'ils sont tous sous CAAF. Ne
pourrait-on pas imaginer des formules, où des proportions de CAAF soient allouées à la Forêt Habitée
avec un droit de premier refus qui permettrait aux industriels d'assurer leur approvisionnement. Parce
qu'en fait les industriels sont des transformateurs et donc, en théorie, la provenance du bois ne change
rien pour eux. Quelqu'un a réfléchi à cela?
M. Gérard Szaraz, RESAM: Je pourrais répondre tout en réagissant aux propos de Marc Beaudoin. Il
y a quelqu'un qui me disait ce matin, comment fait-on pour manger un éléphant morceaux par
morceaux? Le concept de Forêt Habitée plutôt que l'avaler d'un seul coup c'est de le manger à la pièce.
C'est peut-être ce que le régime forestier essaie de faire en partie quand on parle d'intensification
d'aménagement, de contrat d'aménagement forestier, de gestion participative et adaptée.
Je crois que pour les regroupements forestiers, pour répondre à Marc, c'est que l'image d'exécutant de
jobbers ne fait pas partie d'une vision de développement à long terme que l'on veut avoir. Donc, être capable
d'avoir des responsabilités directes et non de sous-traitant qui applique une recette ce serait un
morceau intéressant à obtenir. L'autre élément c'est qu'on s'aperçoit que l'industrie est intéressée à
laisser une plus grande part aux aménagistes pour autant que leur approvisionnement soit assuré. Il
sont donc de plus en plus intéressés à se confiner à un rôle de transformateurs. Si on mettait un peu plus
de souplesse dans le système pour permettre cela on pourrait manger un autre morceau de l'éléphant.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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